Une séance chez le psy ? - Diana

Dr. Harleen Quinzel…Le nom qu’elle portait tout les jours de sa vie, enfin…de sa "vie" car aux yeux d’Harley, sa véritable vie tournait autour du Joker, de ces nuits passer à traquer des victimes, les tuer ou encore trouver l’art la manière de tuer quelqu’un avec autant d’humour que d’originalité. C’est en repensant à des souvenirs de ce genre qu’Harleen pénétrait dans l’hôpital, souriante.

« Bonjour Dr. »

Elle salua la collègue, se dirigeant vers son bureau dans un premier temps. Elle mit sa blouse blanche ainsi que ce petite « plastique » où son nom y était noté. Dr…Quinzel…Quel ironie qu’elle soit toujours psychologue alors qu’elle ne considérait pas la folie comme étant une véritable maladie mais plutôt comme étant une nouvelle vie, une nouvelle vision des choses. Mais il fallait cacher les apparences, faire comme monsieur et madame tout le monde. Car plus longtemps leur secret resterait secret, plus longtemps ils pourraient vivres ensemble ce rêve sanglant.

Elle attrapa la dossier de sa prochaine patiente…Diana Reid…Elle l’aimait bien, c’était pas la première fois qu’elles se voyaient maintenant et Harleen appréciait ses entrevues avec cette femme. Elle était très intelligente, cultivée, si elle n’était pas médecin, elle viendrait très certainement la voir simplement pour le plaisir des discussions qu’elle pouvait parfois avoir avec elle. Ainsi donc, elle se dirigea dans les couloirs, cherchant la chambre de Diana.

Qu’est-ce que cet hôpital pouvait manquer de couleur, c’était presque déprimant au final. C’était comme le parfum qui flottait dans l’air, celui du « pur », ce n’était pas vraiment une odeur, c’était juste désagréable en réalité que de respirer dans les couloirs d’un hôpital. Continuant d’une démarche assurée, elle arriva devant la porte de la chambre de Diana. C’est avec respect qu’elle frappa de trois coups sur celle-ci avant d’ouvrir la porte.

14h30…L’heure habituel de leur séance journalière…

« Bonjour Diana… »

Dit-elle d’un ton enjouée, pénétrant dans la chambre et refermant la porte derrière elle…

Diana avait passer la journée, jusqu'alors en tout cas comme toute autre journée, tout avait commencer a 7heure quand elle s'est levé, puis 30minutes après une infirmière vint vérifier si elle était prête, une façon de montrer tout la confiance qu'on lui porte ici, elle déjeuna avec les autres patients, ensuite elle avait eut droit a un rapide passage à la bibliothèque, où elle avait déjà réussi a embobiné la surveillante pour que celle ci lui laisse prendre un livre ou deux dans sa chambre, puis elle fut a nouveau dans sa chambre, et il n'était que neuf heure et demi, elle passa la journée a lire a sa fenêtre, elle aurait bien écrit sur son fils mais un des infirmiers lui avait confisqué son bic, et il faudrait au moins attendre 14h30, son rendez -vous avec le Dr Quinzel pour récupéré le précieux bic.
Quand sonna midi elle cacha bien le livre entre son sommier et son matelas, et attendit sa pitance, une malheureuse tartine au jambon et une pot de purée de pomme de terre... réellement ri-di-cul.
Sa vie n'était qu'une répétition de ses gestes, du moins jusqu'à 14h30, alors sa vie prenait un autre cours pour au moins une heure et demi.
Elle avait déjà vu et parler a bon nombre de medecin, mais jamais elle n'en avait eut d'aussi ouvert d'esprit que Harleen Quinzel, cette psychologue semblait cultiver, et ne semblait pas seulement la voir comme une malade mentale qu'on gaga-tise, ce qui contrastait fort avec les infirmiers que l'on pourrait croire sans éducation...

Diana complètement plongé dans son livre, fut un peu surprise quand la porte s'ouvrit a 14h30 précise.

-Bonjour Docteur.

Répondit -elle avec un petit sourire, rassurant qui voulait bien dire qu'elle avait sursauté mais qu'elle allait bien.

-Désolé, j'aurais du vérifier l'heure, je vous aurais caché se livre que je ne devrais pas avoir.

Dit-elle avec un sourire qui disait : mais je sais que vous ne m'en voudrez pas ...n'est ce pas ?
Elle glissa sn marque page, un simple post-it trouver dans le couloir. Et fit signe a son médecin de s'installer avec elle pour discuter.

Comme à son habitude, Diana l’accueillait avec un sourire habituel. Pourtant cela n’avait pas toujours été facile avec cette femme et pour cause, bon nombre de psychologue trop terre à terre était passé avant elle. Harleen semblait être la première que cette femme semblait apprécié et cela rajoutait un peu plus de fierté et d’attachement à ces séances qu’elles avaient toute les deux. Ce fut presque sans surprise qu’elle trouva sa patiente avec un livre entre les mains.

« Et que je n’ai pas vu »

Répondit-elle avec un petit clin d’œil malicieux. L’interdiction d’emporter un livre était absurde. Certes, les bouquins constituaient comme une barrière pour Diana par rapport au monde réel mais elle estimait que tout arrêter d’un coup n’avait rien de bon. Elle devait simplement apprendre à vivre en symbiose avec le monde réel et celui qu’offrait les pages de ces livres.
Du moins, c’était la vision des choses que possédait le côté « psy » qui persistait en Harleen. Bien sur, l’autre côté, plus diabolique, aurait été plus tentée d’enfermer littéralement l’esprit de Diana dans le genre de bouquin qui donne des envies de…
Je vous laisse imaginer…L’imagination à tellement de pouvoir.

Refermant la porte de la chambre derrière elle, Haileen se dirigea vers une chaise toute simple qui était dans la chambre…

« Comment allez-vous ? »

S’installant sur la chaise qu’elle venait de tirée, Haileen posa son stylo sur la petite table. Elle le laissera là, pour Diana. Haileen prenait rarement des notes de leur séance en réalité, estimant que cela « intellectualisait » beaucoup trop l’échange…Comme si Diana n’était rien d’autre qu’un problème de mathématique qu’il fallait résoudre.
L’homme est plus complexe et à ce titre méritait une attention bien plus particulière selon elle.

« Quel est votre dernière trouvaille ? »

Désignant d’une petit signe de tête le livre "qu’elle n’avait pas".

Diana fut heureuse que miss Quinzel lui laisse son livre, elle savait bien que cela l'empêchait de communiquer avec les autres mais pas plus que les murs épais de l'hôpital ou encore la porte fermé a clef presque toute la journée. De plus elle avait l'heure "commune " pour parler et s'ouvrir au monde réel, les heures plutôt, 5 par jours sans compté le déjeuné et le soupé.
Puis de toute manière elle avait Spencer, et grâce a ses lettres elle pouvait bien vivre tout ce qu'il vivait et c'était déjà bien.
Elle tenta de se focaliser sur son échange avec sa psy...

-Je vais bien depuis hier, j'ai fait la même chose que chaque jour depuis que je suis ici, et l'infirmier qui ressemble a un gorille m'a prit le bic que vous m'aviez laissé, pourtant je n'avais rien fait...

D'ailleurs Diana était presque sur qu'il le faisait exprès après tout quand on est aussi grand aussi fort, on ne devient pas infirmier, mais plutôt agent de police ou autre membre du gouvernement, il devait être un peu déranger,peut -être même plus que Diana elle même...
Son esprit était de nouveau parti loin de la salle, mais fut ramener par la voix douce de la psychologue...
Diana se re-concentra sur elle, elle mértitait qu'on fasse quelques efforts...

-C'est un recueil de poème de Louis Aragon, c'est a peu près ce que j'ai trouvé de mieux dans la bibliothèque d'ici, poète français du XX eme siècle, mauvais, mais il ne vaut en rien Margery Kempe. C'est dommage mais dans la bibliothèque de se service il y a beaucoup de livre pour enfant, plus que pour adulte, or il faut être aveugle pour ne pas voir qu'il n'y a que des adultes ici... Parfois on pourrait croire qu'il se moque de nous...
Peut -être faudrait il que je leur dise...

Et en un instant, comme ca maladie l'y prédispose Diana changea de sujet.

-J'ai reçu une lettre de Spencer aujourd'hui, elles sont un peu comme vous journalières et salvatrices. Je lui répondrais tout a l'heure pendant les heures communes, quand monsieur Gorille me permettra d'avoir une enveloppe, un timbre et un bic.

Un léger bruit dans le couloir la fit s'arrêter de parler et regarder fixement la porte comme si le swat allait y entrer d'un instant à l'autre...

Elle fronça légèrement les sourcils en entendant cette histoire d’infirmier gorille voleur de stylo ! Bien sur, il n’était pas difficile pour Harley d’imaginer de quel infirmier il s’agissait. Il n’y en avait qu’un qui possédait une carrure assez importante pour être décris comme un gorille. Le service hospitalier laissait donc réellement à désirer visiblement. Mais Harley allait arranger ça, elle finissait toujours par arranger les choses. Parfois…C’était à sa manière mais ça, Diana n’était pas obligée de le savoir.
Reposant ses yeux sur Diana, elle entrouvrit la bouche pour répondre

« Je vous en ai apporté un autre, je sais que ce n’est pas la première fois et ne vous inquiétez pas, je vais arranger ce problème. Vous n’êtes pas la première à se plaindre de cet homme et il temps que ça change »

Harleen ne pouvait pas supporter le manque de respect et encore moins quand celui-ci était tourné vers l’un de ses patients. En règle générale, la psychologue considérait bien souvent ses "malade" comme étant beaucoup plus saint d’esprit que l’humanité elle-même. Et là, elle en avait une jolie preuve de plus. Enfin…Ce n’était pas le moment de laisser ce genre de penser s’infiltrer en elle…Elle était psychologue, sa patiente lui faisait face et Harley préférait lui accorder toute son attention
Ainsi, elle écouta le récit de cette femme. Il était clair que cet hôpital n’était pas le meilleur mais lequel l’était réellement ?

Prenant note dans une partie de sa tête que la bibliothèque n’était absolument pas faites pour les adultes, elle s’apprêtait à expliquer à Diana que cette bibliothèque vivait de dons tout simplement et que cela pouvait expliquer la raison pour laquelle il y avait plus de livre pour enfant que pour adulte. Mais comme à son habitude, Diana changea de sujet en une seconde…Faisant naitre sur le coin des lèvres d’Harleen un petit sourire attachant. Jamais elle ne s’ennuyait avec elle.

Spencer…Son petit protégé, son fils. Elle savait que c’était le sujet de prédilection de Diana…Spencer était très certainement l’unique personne a ramené cette femme à la réalité.

« Et comment va votre fils ? »

Demanda-t-elle tout simplement. Les conversations les plus anodines se montraient parfois beaucoup plus intéressantes que les sujets bateau sur la schizophrénie. Cela ne servait complètement à rien de gronder Diana comme une enfant parce qu’elle ne réussi pas à se rattacher à la vie réelle assez longtemps pour être considérée comme étant un minimum guérit. Tout était toujours beaucoup plus complexe.

Cette psychologue était une crème, dans la tête de Diana, elle était si bonne psy parce qu'elle était psychologiquement plus proche de ses patients que des autres médecins, mais bien sur Diana est folle, ses petites pensées sur la psy n'ont aucunes importances sauf pour elle.
Elle n'étouffait jamais sa patiente de "que ressentez vous ? " ou autres questions toutes préparées de psychologues du dimanche, et c'était déjà bien plus que ce que Diana en voulait.
Ainsi sans les questions stupides et un sourire franc, Diana n'avait plus l'impression d'être dans cette chambre lugubre, elle avait juste l'impression de parler a une amie, une amie toute attentive, pouvant lui apporter du réconfort, et même quelques petits conforts en plus dans sa vie de tous les jours, comme cette chambre individuelle, qu'elle avait du d'abord partager avec une femme qui pensait que Dieu la possédait, c'était certes impressionnant de la voir récité la bible, mais son fils aussi pouvait le faire, lui il pouvait en plusieurs langues.
Et pour en rajouter une couche -de positif-, dr Quinzel ne l'empêchait pas de parler de livre ou de son fils, plusieurs de ses précédents médecins avaient tenté de lui faire abordé d'autre sujet tel que son enfance ou son adolescence, ce qui n'avait aucun intérêt vu que ca vie avait commencé comme presque toutes les autres.

-Il va bien comme toujours, c'est un valeureux chevalier, il protège femmes et enfants, contre la cruauté de Tueurs en série, des gens parfois autant a plaindre que leurs victimes d'après ce qu'il m'écrit, mais il essaye toujours de ne pas trop me parler des enquêtes, il préfère me parler de ses collègues des gens formidables. Dans sa lettre d'hier, il m' a décrit un peu plus son aventure avec un homme qui avait fait d'un livre de science fiction sa réalité, il m'a promis de m'envoyer un exemplaire du livre que je ne connaissais pas du tout. Je ne lis pas beaucoup de contemporain, mes auteurs son mort il y a facilement un siècle, voir deux.

Diana tourna la tête vers la fenêtre, elle ne voyait rien hormis la face grise et terne du bâtiment d'en face, le bâtiment des grands bruler. Une vue pas vraiment belle, mais mieux que celle vu du salon commun, une vue sur le bâtiment des cancéreux.

-C'est stupide d'enfermer les dépressifs suicidaires avec nous les déficients mentaux, on est dans un des bâtiments les plus déprimants qu'il soit. Les cancéreux, les grands bruler et deux étages au dessus les psychopathologie violente, et certain d'entre eux pourraient se retrouver sur la liste rouge de mon fils... et après on voudrait que c'est gens aillent mieux...

Tout en parlant, Diana fixa son attention sur le visage de sa psy, souriante, elle était tellement jolie, elle semblait irradier de gentillesse. Elle semblait si douce, si gentille...

-Vous seriez surement une bonne mère et vos enfants seraient si beau...

Si cela ne tenait qu’à elle, il y aurait longtemps que Diana Reid ne serait plus dans cette hôpital mais vivrait dans un appartement et irait voir son psychologue une à deux fois par semaine. Les milieux hospitaliers, selon Harley, n’aidait en rien à la guérison mais elle restait lucide malgré tout et savait qu’au fond…Diana n’était pas encore prête à revenir vers une vie plus "classique". Esquissant un sourire en l’écoutant, il ne fallait pas être psychologue pour remarquer que la plus grande fierté de cette femme n’était rien d’autre que son fils.

Attentive, elle trouvait toujours les histoires de Spencer fort amusante et intéressante. Devinant qu’il travaillait dans les forces de l’ordre. Harleen ne demandait jamais de détail réellement personnel à Diana. Son but était surtout que sa patiente se sente bien, assez bien pour qu’elle décide d’elle-même de ce qu’elle voulait parler. C’est alors qu’elle s’approcha de la fenêtre, restant en place, la psychologue continuait simplement de l’observer. Il est vrai que les lieux n’avaient rien de joyeux. Même Harleen les trouvait déprimant et s’il n’y avait pas Diana, elle aurait très certainement décidé de s’occuper d’un autre hôpital il y a bien longtemps. Bien sur, Diana n’était pas sa seule patiente, il est vrai, mais elle n’en restait pas moins la plus intéressante de tous.

Harleen s’apprêtait à lui dire quelque chose au sujet de l’aspect assez déprimant des lieux mais celle-ci la devança a sa façon…Annonçant de but en blanc qu’Harleen ferait très certainement une bonne mère, entrainant chez la psychologue un sourire mais aussi la rougeur à ses joues.

« Merci beaucoup… »

Reprenant un peu plus de sérieux, elle lui dit malgré tout.

« Vous êtes une bonne mère… »

Elle en était persuadée, pour avoir lu le dossier de la jeune femme elle connaissait une majeur partie de ses anciens entretiens avec d’autre psy, la majeur partie de sa vie aussi…Esquissant un nouveau sourire, elle remit une mèche derrière son oreille.

« Je ne crois pas que ça soit stupide de vous enfermer tous ensemble. Aussi étrange que cela puisse paraître, je pense que vous êtes plus à même de vous comprendre et de vous…Soigner…Les uns et les autres plutôt que nous psychologues qui sont plutôt les aiguillages d’une voix ferrée. On ne peut pas véritablement comprendre ce que vous ressentez parce que cela est unique en chacun de vous. On ne peut qu’analyser et légèrement imaginer… »

Elle inspira doucement.

« Tandis que les autres personnes, même s’ils ne ressentent pas quelque chose de similaire, ils seront malgré tout plus à même de véritablement comprendre… »

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