Will. Lamontagne && Ashley Seaver

On reconnaît les honnêtes gens à ce qu'ils font leurs mauvais coups avec plus de maladresse que les autres. ♠ Charles Péguy

Samedi. Le jour préféré d’Ashley. Le samedi rime avec trois choses : 1) jour de congé, 2) le soir, on pouvait faire la fête car le lendemain était dimanche et 3) Star Trek quand l’envie y était… soit presque tout le temps. Elle aimait cette série presqu’autant que le café, ce qui était fort. Mais vu que ce samedi-là, il faisait bon et ensoleillé, elle avait laissé tomber son idée et était allée se réfugier au parc. Elle adorait cet endroit. Voir les enfants jouer, la nature, le calme… C’était revigorant pour la jeune femme, ça la sortait de l’ambiance de cadavres dans laquelle elle vivait jour après jour au BAU. Enfilant une tenue légère (une robe, et vu qu’elle était dans sa lancée, remonta ses cheveux en chignon), elle se dirigea dès le matin vers le parc, heureuse de pouvoir profiter un maximum de son weekend. Celui qui était passé, elle n’avait pas pu car elle était tombée malade, une sorte de grippe. Pile pour son weekend car le lundi elle était en forme. Comme si le sort s’acharnait contre elle. Elle n’avait pas beaucoup de chemin à faire donc elle en profita pour faire un détour vers la librairie du coin pour s’acheter un livre. Elle avait fini toute sa bibliothèque, donc évidemment… Son choix s’était posé sur Tout est illuminé de Jonathan Safran Foer. Elle adorait cet auteur et avait déjà lu deux de ses livres. Fière de son achat, la petite blonde se dirigea enfin vers le parc. Elle était heureuse, et tout se mariait parfaitement pour qu’elle le soit. L’ambiance, la chaleur, le calme, le livre… Elle respira un grand coup. Vraiment, elle adorait ce genre de jour où tout semblait être parfait. Que manquait-elle pour qu’elle soit totalement heureuse ? Quelqu’un avec qui partager son bonheur. Mais qui ? Tous ses amis n’étaient certainement pas emballés par l’idée d’être avec elle un samedi, et elle n’avait pas de petit ami… Ce qui faisait qu’elle devait passer sa journée désespérément seule. Elle ne pouvait même pas dire d’avoir un animal de compagnie pour, comme son nom l’indique, lui tenir compagnie. Bien qu’elle désirait avoir un chien. Elle habitait dans un loft. Ce n’était pas une vie pour un animal que de vivre dans un endroit sans jardin, selon elle. Plus tard, si elle désirait, elle s’achèterait une maison et un chien. Mais après. Perdue dans ses pensées, elle percuta quelqu’un, lâchant son livre au passage. Sonnée quelques secondes, elle reprit vite le contrôle de son esprit, et ses yeux toujours fermés elle murmura sur un ton plein d’excuses :

- Désolée… Je ne regardais pas où j’allais et…

Elle rougit, et ouvrit les yeux pour retrouver face à un homme qui ne devait pas être beaucoup plus âgé qu’elle. Son visage lui disait quelque chose, mais quoi ? Ou plutôt, qui ? Elle n’était pas physionomiste d’accord, mais là elle avait le prénom sur le bout de la langue. S’abaissant pour ramasser son livre, qui n’avait rien, par chance, elle tendit une main à sa pauvre victime avec un sourire toujours désolé.

- Je ne me suis pas présentée… Ashley Seaver.

Oh, c’était presque une routine de rencontrer quelqu’un en la percutant. Elle était maladroite. Très maladroite. Peut-être devrait-elle-même porter des lunettes ?

Aujourd'hui est une matinée calme pour moi, puisque JJ est a la maison pour s'occuper de Henry, qui est malade. En cette journée ensoleiller, c'est le temps idéal pour faire un tour. Je m'habille rapidement avec un jean et un tee-shirt, puis je vais dans le salon. Mes deux amours sont la en train de déjeuner. Je pris rapidement mon déjeuner et je les laisse entre eux. Cela fait deux semaine que JJ n'était pas rentrée a la maison puisqu'elle se trouvait a Seattle pour une affaire : Henry avait envie de profiter de sa mère. Avant de partir, j'embrasse ma femme et mon fils. Comme on l'as convenu avec Jennifer, je les laisse toute la journée ensemble. Durant ce temps la j'irai au parc pour me détendre et m'aérer l'esprit. Dupuis quelques mois je réfléchis a un moyen de surprendre ma femme pour son anniversaire et c'est l'occasion rêver pour le préparer. Mon seul problème reste a savoir quelle surprise lui préparée. Le parc est l'endroit que je préfère lorsque j'ai besoin de réfléchir. Sur mon chemin je me retourne et m'arrête, distrais par un petit garçon qui s'amuse avec ses parents. Alors que j'allais reprendre ma marche, je suis percuté par une jeune femme qui a le même âge que JJ ou moi, voir même un petit peu plus jeune. Lorsque je la vît, son visage me disait quelque chose, il me semblais l'avoir déjà aperçu quelque part, mais où ? La été la question. Avant même d'avoir croisé son regard, elle s'excusa.

- Ce n'est pas de vôtre faute, tous le monde peut être distrait, je l'était moi-même et je ne vous ait pas vue arriver.


Elle s'agenouilla alors pour ramasser son livre, qu'elle tenais dans ses mains, puis elle me regarda enfin avant de ce présenter : elle s'appelle Ashley Seaver. Ce nom m'était familier, mais ou est-ce que je l'ai entendu ?

En lui serrant la main, je lui réponds :

- Ravie de vous connaître Mademoiselle Seaver, moi, je m'appelle William LaMontagne.

Perdu toujours dans ma réflexion sur l'endroit où je l'avait déjà croisé, je n'entendis pas les gens dans le parc et je continuai a la dévisager discrètement. J'espérais que mon nom la fasse réagir. Pour quelle raison, je n'en avais aucune idée. Si il faut, je la confonds peut être avec quelqu'un d'autre....

[HRP : dsl c'est un peu court, j'essayerais de faire mieux la prochaine fois...]

Rougissante à vue d’œil, Ashley n’osait pas trop regarder la personne qu’elle avait percutée dans les yeux, préférant admirer la couleur azur du ciel. Mais, contrairement à ce à quoi elle s’attendait, sa « victime » s’excusa aussi, disant qu’elle était distraite. C’est à ce moment-là qu’Ashley redevint pâle comme un mort - la couleur habituelle de sa peau, en somme - et qu’elle osa plonger ses yeux dans ceux de la personne. Elle en était sûre, elle l’avait déjà vue quelque part. Ce n’était pas qu’une intuition, ce visage lui était familier et elle était sûre que c’était en rapport avec le boulot. Il lui serra la main et répondit qu’il s’appelait William Lamontagne Jr. Un déclic se fit dans le cerveau de la jeune blonde et elle dit tout en serrant la main de William :

- Je vous connais ; j’en étais sûre. Vous êtes le mari de Jennifer Jareau, c’est bien ça ? Je travaille avec elle au BAU.

Un sourire franc prit place sur ses lèvres. Elle ne connaissait pas beaucoup William, que grâce aux photos qu’il y avait sur le bureau de JJ et parfois, il rendait visite à sa femme donc, aussi, voilà comment elle avait pu le reconnaître, pour une fois. Des fois, des gens l’accostaient dans la rue tout sourire, prêts à la serrer jusqu’à l’étouffer dans leurs bras, et elle ne les reconnaissait pas. C’était horriblement gênant pour elle, car ça aurait tout aussi bien pu être un psychopathe que ça n’aurait rien changé, elle ne le reconnaîtrait pas. Par ailleurs, Jennifer lui avait déjà parlé de son mari. Elle n’en savait pas beaucoup à son sujet, mais le principal. Il était flic, et elle l’avait rencontré sur une affaire à la Nouvelle-Orléans. Ils avaient eu une relation qu’elle avait voulue garder secrète à l’équipe… Puis leur avait annoncé. À part ça ? Rien grand-chose. Elle savait aussi qu’ils avaient un fils, Henry. Ça, par contre, elle le savait principalement grâce aux photographies. Et parfois, elle remarquait les cernes fatigués sous les yeux de sa belle collègue et devinait qu’elle avait du passer une sale nuit à devoir aller s’occuper de son bébé en plein milieu de celle-ci. Être mère, c’était une expérience formidable avec des mauvais côtés. Toujours avec un grand sourire sur les lèvres, elle dit :

- J’admire particulièrement vôtre femme. C’est quelqu’un de génial !

Dès qu’elle le pouvait, elle criblait ses collègues de louanges. Elle les vénérait, oui. En fait, elle les trouvait tellement bons que parfois, des doutes l’envahissaient. Ils étaient si bons qu’à côté d’eux, elle n’était rien. Quand elle pensait que JJ avait un enfant, alors qu’elle ne saurait assumer la charge d’un poisson rouge, elle était admirative. Vraiment.

[ HJ : Ce n'est pas grave, ne t'inquiète pas. ]

La mémoire et moi, d'habitude, on est copain, mais sur ce coup là, elle me faisait défaut. J'étais certain de l'avoir déjà croisé, ou de l'avoir déjà mentionné dans une discussion. Lorsqu'elle se présenta enfin, je n'en savais toujours rien. Lorsque je me présente, soudain, elle a un déclic, et le mien arrive au même moment : cette jeune femme travaille avec Jennifer. Je l'ai souvent vu en train de discuter avec Spencer à la cafétéria. Même si ils ne l'admettrons jamais, j'ai perçu chez ces deux jeunes personnes les mêmes sensations qui m'ont animé durant ma première rencontre avec Jennifer, puisque je les ait souvent observés a ce tourner autour, souvent avec JJ d'ailleurs. Lorsqu'elle me dit qu'elle m'as déjà vue et me demande si je suis le mari de JJ, je lui réponds par la positive, en lui disant :

- En effet, c'est moi même, dis-je. Lorsque j'ai vu votre visage, j'étais en train de me demander où est-ce que je vous ai déjà aperçu et vous venez de me donner la réponse. Quand à moi, je vous ai déjà aperçu avec une tasse de café a la main, en grande conversation avec Spence... On fait, on peut se tutoyer, tu ne crois pas ?

Ce que j'ai omis de lui dire, c'est que le jeune homme est venu me voir plusieurs fois pour me demander des conseils a propos de cette jeune femme. Si il y a bien un domaine où Spence est aveugle, c'est l'amour... Spence et JJ sont comme frères et soeur et ils se disent tous, cependant, tant qu'il n'étais pas sure de ce qu'il éprouve envers la jeune femme, il veut éviter d'en faire part a Jennifer. C'est donc moi qu'il est venu trouver.

Lorsqu'elle se mit a complimenter ma femme, je lui dit en toute sincérité, que ce n'est pas moi qu'il faut le dire, mais lui dire a elle, ce qui la rassurerai. En effet, elle vit assez mal le fait d'être loin de son fils. Conjuguer la vie de famille avec ce job est très difficile, mais elle se débrouille très bien, même si elle ne veut pas l'admettre.

Pour un peu mieux la connaitre afin d'aider mon ami Spencer, le parrain de mon fils, je lui propose de venir s’asseoir sur l'herbe, a l'ombre d'un grand chêne, afin de discuter. Un fois installés, je lui demande avec douceur :

- Cela fait combien de temps temps que tu travailles avec JJ et le reste de l'équipe ?

Si elle avait reconnu William, lui aussi ; quelque chose, un micro-muscle de son visage changea et son expression se fit plus radieuse. Elle ne pouvait s’empêcher de sourire. Elle appréciait réellement William - évidemment, en admirant JJ - et désirait en apprendre bien plus sur lui. Car avoir les bases, c’est bien, mais en savoir beaucoup, c’était mieux, non ? Il lui dit que lui aussi cherchait où il avait vu son visage quand il s’était souvenu de l’avoir en conversation avec Spence… Spence ? Un léger rire filtra à travers ses lèvres et elle répondit en plongeant ses yeux dans les siens, un tic chez elle - elle devait absolument regarder son interlocuteur dans les yeux et quand elle ne le faisait pas, c’est qu’elle était gênée à un point inimaginable :

- Spencer ? C’est fort probable car c‘est avec lui que je passe la plupart de mon temps au BAU, quand je ne fais pas mes dossiers. Et je préfère aussi qu’on se tutoie…

Quand elle complimenta Jennifer, il lui dit de lui dire ça en personne, ce à quoi elle ne manquerait. D’ailleurs dès qu’elle la croisait, elle avait un sourire radieux sur le visage. Se laissant alors guider par William, elle alla s’asseoir sous un arbre. Ça faisait longtemps qu’elle n’avait plus fait ça. Les rares fois où elle s’asseyait à l’ombre d’un arbre, c’était dans sa maison à Bismarck. Elle se souvenait du grand chêne qu’elle escaladait tout le temps. Mais grâce à ça, elle était forte maintenant en escalade, bien que ce n’était pas un sport qu’elle aimait particulièrement pratiquer. D’ailleurs, l’arbre sous lequel ils étaient lui rappelait celui sur lequel elle avait passé tant de temps. Levant les yeux pour regarder les branches s’agiter sous le rythme régulier du vent, elle en oublia presque tout le reste, en sentant les odeurs printanières des diverses fleurs qu’il y avait dans le parc. Vraiment, elle était presque nostalgique. Quand il lui posa une question, elle reposa ses yeux azur sur lui.

- Quelques mois… Mais avec tous les examens que je dois passer, on ne peut pas vraiment dire que je profite du métier.

Elle ne répliqua pas de question à l’égard de son ami - ? - car effectivement, pour le nombre de fois où elle le faisait, elle se tut. Tous ses amis avaient eu droit à un interrogatoire de sa part, mais ça venait naturellement chez elle. Une trace du métier.

Alors que l'on viens tout juste de ce rencontrée, je voyais déjà en elle, cette petite étincelle qui fait que la personne a qui l'on parle est quelqu'un d'unique et avec qui ont peu s'entendre a merveille. A l'évocation de mon nom, elle me dit qu'elle me connais par l'intermédiaire de ma femme avec qui elle travailles. Son visage m'est familier, parce qu'elle est déjà venu a la maison pour discuter avec JJ. Lorsque je lui annonce que je l'ai déjà vu en grande conversation avec Spencer, un grand sourire apparaît sur mon visage, mais je ne suis pas le seul qui réagisse. Elle plongea ses yeux azur dans les mien, accompagné d'un léger rire qui embellit son joli visage. Rien que le fais de parler de Spencer me fait remarquer qu'elle l’apprécie énormément. Ces yeux s'illuminent rien a l'évocation de ce prénom.

- De ce que j'ai compris, vous êtes très proches tous les deux, parce qu'il ne tarie pas d'éloges a ton sujet, c'est fous qu'il peux être observateur... une vraie malédiction pour nous dis-je sur un ton de plaisanterie.

Le compliment qu'elle fit sur ma femme me fît plaisir et je lui dit que c'était directement a elle qu'il fallait le faire, ce qu'elle ferait, j'en étais certain. Je la traîne alors sous un grand chêne qui trône au milieu du parc. Par chance, en ce début de matinée, il n'y a pas grande, a pars quelques famille, ce qui nous permis de nous installer a la base du tronc.L'observant, je m'aperçois qu'elle regarde ce chêne comme si il lui rapellais des souvenirs, heureux ou pas je n'en ait aucune idée, mais elle est plonger dedans. Après quelque seconde dans ses souvenirs je lui demande si elle travaille depuis longtemps avec l'équipe et me réponds que cela faisait quelques mois, mais qu'avec ses examens de l'académie, elle ne profitait pas tellement du métier. Après cette réponse, elle reste silencieuse, comme si elle attends le bon moment pour me poser des questions.

- Je vois, cela ne doit pas être facile de conjuguer l'académie et les longues enquêtes avec l'équipe. Au fait une question me taraude depuis quelques minutes, comment m'as tu reconnus ? on ne s'est jamais rencontrer auparavant...

Cette question était pour moi plus que cruciale, puisque je savais que cela avait un rapport avec JJ mais, a la maison, lorsque nous sommes tous les trois on évite de parler boulot, donc je voulais en savoir plus. Il faut dire aussi que cette jeune femme est très intéressante, très cultivé apparemment, puis je ne connais même pas le roman qu'elle est en train de lire. Et puis, cela me permettra de mieux conseiller Spencer, me dis-je. Dieu sait ce qu'il peut être maladroit avec une femme qu'il apprécie, d'après ce que Jennifer m'a racconté.

Il ne se tarie pas d’éloges à ton sujet. La chaleur envahi ses joues automatiquement, et craignant de devenir rouge vermeille, elle baissa la tête avec un léger sourire sur le visage. Ça lui faisait extrêmement plaisir d’entendre ça, à vrai dire. Cela viendrait de quelqu’un d’autre que Reid (à travers William), elle n’aurait certainement pas rougit comme maintenant. Elle ne savait même pas pourquoi elle rougissait autant, elle se sentait si stupide avec le rouge colorant ses joues qu’elle aurait voulu disparaître dans un trou de souris, que le sol s’ouvre sous ses pieds et l’engloutisse. Levant les yeux vers William mais gardant la tête baissée, elle passa une main dans ses cheveux, gênée et en même temps flattée.

- C’est vrai ? Enfin je veux dire - Oui, nous sommes très proches, c’est certainement la personne avec qui je m’entends le mieux en tant qu’ami…

Avec Natasha. Mais c’était différent. Elle connaissait la belle blonde depuis si longtemps qu’il lui semblait que c’était sa sœur. Sans exagérer. Elle ne la connaissait pas tant que ça mais partageais tant de choses avec elle !

- Il aime Star Trek et le café, ce sont les seuls critères que je regarde, dit-elle en rigolant presque nerveusement.

Après quoi ils se retrouvèrent aussi sous ce chêne qui faisaient revenir tant de souvenirs pour la jeune femme qui ne pouvait s’empêcher de le fixer avec un regard presque tendre. Il lui posa une question à laquelle elle répondit. Ça concernait le boulot. Il lui en reposa une ensuite. Comment faisait-elle pour tout gérer ? C’était une question qu’elle se posait elle-même. Avec le terrain sur les enquêtes, elle apprenait plus que quand elle révisait deux heures dans un livre de ladite Académie. C’était normale, on apprend beaucoup plus sur le terrain et elle l’avait remarqué, il y avait plein de choses qu’on ne vous disait pas en cours. Ça, c’était quelque chose que tout le monde savait, voilà pourquoi elle était extrêmement heureuse de pouvoir aller au BAU en parallèle, elle était meilleure (ou presque) pour ses tests.

- Les photos sur le bureau de JJ, et je t’ai vu quelques fois au BAU. Je ne suis pas très physionomiste mais je ne sais pas, il semble que tu m’as marquée.

Toujours souriante, elle haussa les épaules. Il était vrai que sur ce coup-là, elle se félicitait elle-même.

La réaction qu'a Ashley lorsque je lui indique de Spencer ne tarie pas d'éloge a son sujet, ne surprends guère : elle baisse les yeux et deviens rouge comme une écrevisse. Gênée, elle le fixe en passant sa main dans les cheveux et en jouant avec une des ces mèches. Elle soutenait qu'il n'était que des amis et qu'elle regarder juste le coté geek que possède notre jeune génie, ainsi que sa grande dépendance au café. De ce que j'ai vu quand je les observés de loin, je peux vous dire que ces deux la sont fait pour être ensemble. Ce que supposé, cependant, s'avère être exacte : les deux amoureux sont tous les deux jaloux et ils attendent que l'autre fasse le premier pas de crainte d'être déçu. Sa nervosité, je sentie dans sa réponse, pour essayer de la détendre afin de continuer mon "interrogatoire", je l'emmène avec moi sous un des grands chênes du parc. Je lui demande depuis combien de temps elle travaille avec ma femme et si cela était difficile de concilier l'académie. je lui demande comment elle m'a reconnu et m'indique que c'est grâce aux photos qu'il y a sur le bureau de ma femme. Elle me dit qu'elle n'est pas physionomiste ce qui signifie que j'ai du la marquée :

- Te marqué ?!? lui dis-je sur un ton mi-surpris et mi-flaté. Tu m'étonne beaucoup, je suis un mec tous a fais ordinaire qui adore sa femme et son fils. En quoi j'ai pu te marqué ?? Au faite puisque tu taries pas d'éloge sur ma femme, tu as quelqu'un dans ta vie ??

Même si j'étais sur de connaitre la réponse qu'elle allait me donner, je la lui pose quand même afin d'en connaitre plus sur cette magnifique jeune femme qui flash sur Spencer. Mon interrogatoire afin de déterminer la façon d'aider Spencer venais de débuter. La première étape est de déterminer a quels point elle apprécie notre surdoué et la concurrence qu'il peut avoir.

Après avoir déterminer la nature de la relation qu'elle espère avec notre jeune docteur, je voulais en savoir un petit peu plus sur ses origines et ses habitudes.

- Au faite, je viens de la Nouvelle-Orléans et là-bas, c'est bière et jazz qui font partie de la culture, et toi tu viens d'où ?

Plus le temps passe et plus j'en apprends sur cette jeune femme bonde aux yeux azur, plus j'en apprends et plus je l'apprécie. En même temps après l'avoir questionnée pendant près d'une heure, je sentais que mon tour aller venir. Elle s'étais pliée à mes questions, j'étais dans l'obligation d'en faire de même...

Assise sous cet arbre, elle se sentait vraiment bien, sa gêne n’étant que passagère. Elle rigola encore - c’était rare qu’elle rigole deux fois sur la même journée, même si elle était du genre à rire de tout - quand il fut surpris par le fait qu’il l’ait marqué. Si elle, il ne pouvait qu’avoir cela de plausible ; sinon, elle commençait à bien mémoriser les gens. Mais ça l’étonnerait. Elle avait une très bonne mémoire, mais c’était très différents avec des personnes qu’avec des textes que des objets.

- Tu sais que je suis généralement marquée par des gens banals ? L’autre jour, je me souvenais d’un homme que j’avais croisé dans un café alors qu’il était en train de s’acheter un muffin. Si en plus, toi je te vois quelques fois, je m’en souviendrais. Mnémosyne m’a peut-être fait don d’une bonne mémoire, j’ai vraiment du mal pour mettre un nom sur un visage.

Oui, vous ne rêvez pas : Ashley venait bien de parler de Mnémosyne, la Déesse de la mémoire chez les Grecs anciens. Elle avait toujours apprécié la mythologie grecque. Elle trouvait ça bien plus intéressant que les actuels dieux dont elle retenait à peine le nom. Elle avait d’ailleurs toute une étagère de sa bibliothèques remplie de livres sur la mythologie, mais uniquement grecque : elle n’aimait pas les dieux égyptiens. Il n’y avait vraiment que la Grèce qui l’attirait. D’ailleurs voyager là-bas était un de ses plus grands rêves. En fait elle adorait l’Europe, il y avait tellement de choses à visiter ! La Grèce, la Russie (bien que ça ne fasse partie que de l’Eurasie), la France, l’Espagne… Si un jour elle devenait riche, elle ferait un voyage là-bas. Il passa du coq à l’âne en lui demandant si elle avait quelqu’un dans sa vie. Remettant une mèche de cheveux en place, elle sourit légèrement, comme si sa question l’amusait, et c’était un peu le cas.

- Non, je suis célibataire. Par ailleurs, j’ai un gros problème avec tout ce qui est relation amoureuse, donc bon, je crois que je vais le rester un bon moment.

C’était vrai ; la seule amourette qu’elle avait eu remontait au lycée et elle était tombée sur un narcissique, ce qui semblait l’avoir dégoûtée à vie de l’amour. Bien que, comme tout le monde, elle n’était pas tout à fait contre le fait d’être en couple. Son « chez-elle » lui paraîtrait moins vide, non ? Elle s’était déjà fait la réflexion. Elle s’imaginait rentrant chez elle avec quelqu’un pour l’accueillir. Un peu comme JJ et Will. Elle imaginait quel bonheur ce devait être. Par contre, le mariage et elle faisaient deux. Elle n’était pas contre, elle avait juste un mal fou à s’imaginer mariée (déjà rien qu’en couple était difficile à concevoir pour elle). Après un léger silence, il lui dit qu’il venait de Nouvelle-Orléans. Cela, elle le savait déjà mais feignit un air surpris et charmé quand même. C’était bien la seule chose pour la qu’elle était douée, avoir l’air légèrement surprise.

- Je viens de Bismarck, dans le Dakota du Nord. Là où il y a plus de vaches que d’habitants, dit-elle avec un sourire amusé et moqueur.

Bon, d’accord, il n’y avait pas plus de vaches, mais c’était toujours étonnant de voir le nombre de prairies remplies de ses animaux blancs à tâches noires qu’il y avait là-bas, malgré tous les immeubles qu’il y avait. Il y avait même un aéroport à Bismarck, c’est dire que c’était quand même une grande ville, mais Ashley adorait plaisanter avec sa ville d’origine, car peu de gens connaissaient.

Après m'avoir raconté qu'elle ne se souvient que des gens banals, elle me parle de Mnémosyne, la déesse grecque du sommeil, si mes souvenirs sont bons. Qu'elle me parle d'elle ma surpris et je lui rétorque aussi tôt :

- Qui ? Tous ce que j'espère c'est que n'est pas aussi barbante que Spence, je vois bien ce qu'il trouve en toi, quelqu'un d’attentionné, soif de savoir qui a l'air d'avoir beaucoup de savoir... On dirait que tu est la jumelle de Reid lui dis-je en éclatant de rire ! Le seul point positif dans tous cela, c'est que tu est plus sociable que lui...

Après cela, et ce bon moment de plaisanterie, non pas qu'elles soit méchante, je change complètement de sujet en lui demandant si elle est avec quelque ? Elle me réponds par la négative et m'indique qu'elle est très mal a l'aise lorsqu'il faut parler de relations amoureuses... comme Reid, en somme. Je me dis alors sur le moment : quelle situation désespérer ! Il ont beau ne pas se l'avouer, mais je suis sur qu'il éprouvent quelque chose pour l'autre. Elle a l'air décider de rester seul, il faut absolument lui faire changer d'avis me dis-je. Je dsicuterai avec JJ de cela et elle arrivera a convaicre Reid, même si pour cela je me le met a dos. Moi je vais essayer de faire changer d'avis notre amie ici présente.

- Tu sais, dire et avouer ces sentiments c'est quelque chose qui s'apprend : avant de rencontrer JJ j'étais comme toi, persuadé que je ne trouverai pas chaussure a mon pied et pourtant, JJ est arrivée et je n'est pas baissé les bras lui dis-je en fixant ses yeux azur.

Dans un premier temps, dis moi ce qui te plais chez un homme. Par exemple, quand tu as rencontrée Spencer pour la première fois, qu'est-ce qui t'as plus chez lui ?

Une fois qu'elle eu terminer sa tirade sur ce qu'elle avait ressentie en voyant et discutant avec Spencer pour la première fois, un silence fit place et je lui demande d'ou est-ce qu'elle viens. Elle me reponds qu'elle est née a Bismark la deuxième ville de Dakota du Nord. En regardant le livre qu'elle a dans les mains, je lui rétorque :

- Dis moi, qu'est ce que tu aime lire ? Je ne connais pas le roman que tu as dans la main.

Ainsi nous somme partis sur autre autre sujet ses passions. Plus le temps passe et plus je me disait qu'elle allait elle aussi me cuisiner, comme l'avait fait JJ lors de notre première rencontre...

[HRP : Désolé, j'étais en manque d'inspiration et j'ai écrit ce qui m'est passé par la tête. Si il y a quelque chose que tu veux que l'on change dis le moi et je le change]

Elle s’attendait à ce qui ?. Vraiment. Tout personne normalement constituée ne savait pas de qui il s’agissait. Elle allait lui répondre quand il répliqua qu’elle ressemblait fortement à son collègue le génie. Et que surtout, il trouvait quelque chose en elle. Fallait-il l‘avouer, ça lui faisait extrêmement plaisir tout ce que disait William au sujet d‘elle en reprenant les paroles du jeune homme. Souriant et ses joues prenant une nouvelle fois une teinte rougie, elle détourna les yeux. Elle n’aimait pas qu’on la compare à des gens qu’elle considéraient comme bien mieux qu’elle. C’était gentil, elle le prenait bien ! Mais ça la gênait.

- Mnémosyne, la Déesse de la mémoire chez les Grecs anciens, dit-elle en le regardant à nouveau, et haussant les épaules, elle ajouta : Nous sommes peut-être des faux-jumeaux cachés, qui sait ?

Légère plaisanterie pour « détendre » l’atmosphère - qui n’était pas tendue. Il changea de sujet, abordant un thème plus personnel tel que sa vie amoureuse qui se résumait aujourd’hui au mot… Néant ? Vide ? Oui. Il lui dit de ne pas baisser les bras, et que lui aussi pensait ne jamais trouver l’âme sœur avant JJ. Elle joua avec une brindille d’herbe, les yeux soudain dans le vague. Ce qui la dérangeait à l’idée d’être en couple ? La peur qu’elle cherche quelqu’un comme son père (Le syndrome d’Œdipe). Particulièrement, c’était cela. Il lui demanda ce qui lui plaisait chez un homme, comme par exemple chez Spencer. Un sourire taquin sur le visage à présent, elle regarda Will en coin. Arrachant une brindille, pour s’occuper les mains, elle joua avec pendant qu’elle réfléchissait.

- Premièrement, je ne dis pas que mon cas est si désespé… Enfin si, il l’est. Mais bref. Et est-ce que c’est moi ou tu joues les entremetteurs ? Il n’y aura rien entre Spencer et moi. De toute manière, il y a cette loi de non-fraternisation.

En était-elle si sûre qu’elle ne le disait ? Non, pas vraiment, car à vrai dire, depuis qu’elle l’avait rencontré, elle semblait plus… heureuse ? Contente ? Aller au travail ne lui paraissait plus si sombre. Ceci dit elle l’avait rencontré avant le BAU, à une conférence, mais il y avait de cela deux ans et c’était déjà à ce moment-là qu’elle avait commencé à s’intéresser à lui. En apprenant qu’elle était dans son équipe, elle était devenue euphorique, et il fallait aussi avouer qu’il lui plaisait, autant sur le pan mental que physique.

- Ce qui me plaît chez un homme - et me plaît chez Reid : l’intelligence, je trouve que c’est un très gros atout. La maladresse, la gentillesse… En fait je crois que je ne trouve que des qualités chez lui, tu veux que je te dresse une liste ?

Elle sourit à pleine dents. En effet. Elle ne trouvait pas un seul défaut, même en cherchant. Sa trop grande gentillesse ? Non, même pas. Se ressaisissant en se rendant compte de ce qu’elle disait de son collègue, elle serra la main sur son livre. Il lui posa d’ailleurs une question dessus et quelque chose, une étincelle ou que sais-je, sembla s’allumer dans les yeux de méthane de la jeune agent.

- J’adore lire ! Mon livre, c’est Tout est illuminé de Jonathan Safran Foer, il n’est pas connu et c’est dommage. C’est son sujet de thèse. Il est passionnant ! J’ai lu un autre de ses livres, qui parlait d’un petit garçon surdoué qui perd son père dans les attentats du onze septembre, et son père lui laisse une clé dans un vase et il doit trouver la serrure qui lui correspond mais en fait à la fin, on se rend compte que -

Se coupant d’elle-même, elle passa une main dans ses cheveux, une mimique désolée apparaissant sur son visage, elle grimaça pour elle-même.

- Désolée, j’ai tendance à m’emporter quand je parle Littérature.

C’était le moins qu’on puisse dire.

[ HJ : Ooooooouh là, désolée pour la taille du post, j'étais inspirée xD No souci, et non, c’est parfait pour moi Et tu n’as mis que deux jours à me répondre, des gens mettent bien plus longtemps ! ]

Lorsque je lui demande comment elle m'a reconnu, elle me dis que d'habitude elle n'est pas physionomiste, a part avec des gens banals. Elle me dis que Mnémosyne la dotée d'une mémoire importante. Lui sortant un qui? Comme a mon habitude lorsque je discute avec Spencer, je ne lui laisse même pas le temps de répondre que je lui demande si elle ne serait pas une jumelle de notre petit docteur maladroit. En lui disant cela, elle rougit, de nouveau, ce qui n'est pas la première fois. En effet, a chaque fois que je la compare avec ce chère docteur, elle deviens rouge comme une écrevisse. Elle essaye de trouver un échappatoire en disant qu'ils sont peut-être des faux jumeaux. Voyant qu'elle essaye désespérément de changer de sujet, je rentre dans son jeu en lui rétorquant :

- Où bien, il s'agit d'un frère caché, qui sait ?

Tous en le disant, je me rends compte de la gaffe que je venais de faire. Afin de change au plus vite de sujet sans m'enfoncer encore plus, je lui demande où est-ce qu'elle en est de sa vie amoureuse, si elle était célibataire. Elle me réponds alors par l'affirmative. Je lui dis de ne pas abandonner et je lui demande de me décrire ce qui lui plais chez Reid. elle me regarde alors dans les yeux, me fais un de ces sourires taquin, arrachant une brindille pour jouer avec et réfléchie a sa réponse. Dans un premier, elle me demande si je joue le cupidon, avant de m'indiquer qu'il ne se passera rien entre elle et Reid a cause de la règle de non-fraternisation. Avant même qu'elle ne dise un mot de plus je lui réplique:

- Mais bien sûr, encore cette règle... dis-je sur un ton exaspérer, en levant les yeux au ciel. Si je ne trompe pas, Garcia et Kevin sont ensemble, et puis, il me semble que c'est Rossi qui en est à l'origine, non ? Alors évite de me sortir cet argument, tu n'est pas la première, ni certainement la dernière a te cacher dernière le règlement.

Après avoir lancer cette grande tirade, qui la surprend au passage, elle m'indique qu'elle ne trouve que des qualités chez Reid. Elle me fait un énorme sourire, allant d'une oreille a l'autre.

- Alors qu'est-ce que tu attends ? lui dis-je. Qu'il gèle en enfer, que Paris soit mis en bouteille ? A la façon dont tu parles de Reid, je sais que tu ressent plus que de l'amitié envers notre jeune docteur. Je te rappel que je vie avec un profiler tous les jours, et toi qui est profiler, tu ne vas pas me dire que tu n'as remarquer la façon dont Reid se comporte avec toi ?

Lorsque je lui dis cela, je la vois serrer son livre de façon inhabituelle, ce qui m'indique qu'elle éprouve une grande gène par rapport a mes paroles. Pour lui laisser un peu de répits par rapport a mes interrogations, je lui demande ce qu'elle aime lire. Quelle mal me pris. Elle sors alors une tirade sur un auteur que je ne connais même pas, a la façon de Reid. Remarquant d'elle même le désespoir que je laisse paraître dans mes yeux clairs, elle s'arrête, m'indiquant qu'elle s'emporte quand elle parle de littérature. Après cela, elle rompis le silence qui s'était installer et me posa enfin sa première question a mon sujet : sa y est, c'est a mon tour d'être la proie d'un interrogatoire, qui plus est par un profiler. Cela ne vas pas être facile d'en y échapper en un seul morceau me dis-je.

[HRP : Je crois que je me suis aussi laissé emporté moi aussi]

Un frère caché ? La jeune femme rigola en voyant William se taire. Quelques-uns étaient au courant pour Nick et elle. Mais ce n’était pas grave, elle le disait aux gens, à présent, sûre que c’était bien son frère. Elle l’avouait : elle avait quand même passé un coup de fil à sa mère pour s’en assurer. Elle aurait aimé que son père aussi lui confirme. Mais à moins de le faire revenir d’outre-tombe… Il lui manquait. Elle ne pouvait le nier. Elle s’en voulait de ne pas l’avoir vu quand il était en prison, de ne pas avoir pu lui dire qu’elle l’aimait. Sortant de ses sombres pensées, souriant légèrement à William, elle s’exclama, levant les bras en l’air, avec un air faussement scandalisé :

- Oh, non, pitié ! Un, pas deux !

Ils changèrent rapidement de sujet, parlant de la règle de non-fraternisation. Il lui donna l’exemple de Garcia et Kevin. Elle leva les yeux au ciel. De toute manière… De toute manière qu’est-ce qui lui prouvait que Reid ressentait la même chose qu’elle ? Et que ressentait-elle, aussi ? Admiration ? Amitié ? Amour ? Les trois mélangés ? Elle baissa les yeux, les posant sur une fleur dans l’herbe, en grande méditation. Elle n’avait pas l’impression d’être amoureuse de lui, loin de là… Mais elle le trouvait toujours aussi intéressant, amusant, gentil,… Ouvrait-elle les yeux sur ce qu’elle ressentait réellement pour lui ? C’était bien beau d’être la bonne copine sur qui compter, mais… Mais. Il y avait toujours, systématiquement, un mais… Surtout pour l’amour, et encore plus pour Ashley !

- Tu ne peux pas comparer Garcia et Kevin à Spencer et moi… Ce ne sont pas des agents de terrain…

Oui ; Reid et elle étaient tout le temps ensemble, ce qui rendait la chose encore plus compliquée car ils travaillaient toujours main dans la main. Et puis, ils travaillaient avec des profilers. Qui remarqueront certainement quelque chose d’anormal. Si William l’avait remarqué sans l’être, c’était que ça devait sauter aux yeux, non ? De toute manière, pour l’instant, il n’y avait rien entre eux, mis à part de l’amitié. Ou plutôt d’un côté… Car elle maintenant n’était plus du tout sûre que ce qu’il représentait pour elle. Il lui demanda les qualités qu’elle trouvait chez Reid, et elle répondit qu’elle ne trouvait que ça, ce à quoi il répondit qu’elle devait se lancer avec lui. Écarquillant légèrement les yeux, battant des paupières, elle serra légèrement son livre, gênée. « … et toi qui est profiler, tu ne vas pas me dire que tu n'as remarquer la façon dont Reid se comporte avec toi ? ». Cette seule phrase lui fit remonter les yeux, rougissante mais heureuse… Lui aussi ? Vous me direz : l’amour c’était à deux, mais… Le cœur battant la chamade, elle demanda :

- Tu… crois ? Qu’est-ce qui me prouve qu’il ressent la même chose que moi ?

Elle était comme ça, à toujours se méfier, et a avoir besoin de fait concrets. Voulant changer de sujet, elle commença à son tour à lui poser des questions. Instinct de flic…

- Assez parlé de moi ! Et toi ? Cela fait combien de temps que tu es avec JJ ?

Oui, si elle entendait parler de ça assez souvent, elle ne savait même pas quand ils s’étaient rencontrés ou comment ils l’avaient annoncé à l’équipe…

J'étais enfin arrivé a mon but : savoir ce que la jeune femme éprouve envers notre génie qu'est Spence. Après avoir aborder les liens qui ont rapproché les deux profilers, je décide de cadrer le sujet, en évoquant ces amours, et ce qu'elle éprouve pour Reid. Peine perdu, elle se cache derrière la loi de non fraternisation. Après lui avoir démontrer par a+b que celle-ci est tous de même enfreinte, comme pour Garcia et Kevin, elle me réplique que l'on ne peut pas comparer les deux situations.

- Après tout, tu as raison, et je lui fait la moue. Ils ont beaucoup plus de chance de ce faire coincer par Strauss ! Ils restent tous le temps au bureau, sans pour autant avoir peur de ce faire prendre ! lui répliquais-je. Ils ont failli se faire prendre plusieurs fois, pourtant ils continuent.

Lorsque je lui sort ensuite "... et toi qui est profiler, tu ne vas pas me dire que tu n'as remarquer la façon dont Reid se comporte avec toi ? " Son comportement change : grand sourire, mais rouge comme une tomate, après tout, c'est pas la première que je la met dans cet état. La grande différence demeure le sourire sur ces lèvre et un éclat qui est apparu sur ses magnifiques yeux.
Elle me demande par la suite si il éprouve la même chose qu'elle, elle voulait en etre sur.

- Après tout, pourquoi crois tu que j'essaye de t'ouvrir les yeux lui dis-je gentiment. Le fait est que cela fais presque six mois que tu est arrivée et qu'il te tourne constamment autour. Et puis, je suis pas le seul a l'avoir remarqué, lui lance ai-je avec un petit sourir malicieux a souhait, celai qu'aimait tant JJ.

Après que je l'ai rassurer sur ce pense Reid d'elle, elle se met a me questionner a son tour, comme je m'y attendais.

- Cela fait maintenant quatre ans que JJ et moi sommes ensemble lui dis-je. Que du bonheur...

Garcia et Kevin passaient, certes, beaucoup de temps au bureau, mais eux n’étaient pas tout le temps avec des profilers quand ils étaient sur une enquête, contrairement à elle et Reid ! Ils n’avaient de contact avec Garcia seulement avec des téléphones et des ordinateurs. Tout le reste du temps, ils pouvaient faire ce qu’ils voulaient. Elle, non. Sur une enquête, c’était la journée on travaille, le soir on va à l’hôtel et point barre. Et puis, elle le savait ; septante pourcents des relations au travail finissaient par une rupture. Et elle savait que si elle essuyait cela, elle aurait beaucoup trop de mal à s’en remettre, voilà simplement pourquoi elle ne voulait pas. Aussi, après, elle n’oserait plus jamais le regarder dans les yeux ce qui attireraient les doutes, même s’ils n’étaient plus ensembles. Elle demanderait certainement à changer d’équipe, bien qu’ayant eu toutes les peines du monde pour aller dans celle-là. Mais elle s’imaginait des scénarios catastrophes tellement plausibles à ses yeux, qu’elle commençait à avoir peur. Bien qu’elle savait que Spencer n’était pas du genre à la laisser tomber ainsi, elle savait qu’il était autant anxieux à l’idée d’être en couple qu’elle. Non, lui considérait qu’il n’avait pas le temps pour ce genre de choses avec son boulot. Oh, elle pouvait comprendre bien sûr. De plus, elle s’emballait pour rien. Il n’y avait rien entre lui et elle mis à part de l’amitié. Elle ne répondit pas à William, se contenta de baisser la tête en jouant toujours avec des brindilles d’herbe dans un geste nerveux et frénétique. C’est donc ainsi qu’elle avoua que peut-être elle ressentait plus pour lui, mais que ça ne devait pas être réciproque. Il lui répondit qu’il essayait de lui ouvrir les yeux, et le sous-entendu était qu’il ne le ferait pas s’il ne ressentait rien pour elle. Que de plus, depuis qu’elle était dans l’équipe, il lui tournait autour et que pour finir, il n’était pas le seul à l’avoir remarquer. Ses yeux gris étaient posés sur le sol, rougissante mais au fond d’elle assez heureuse. Elle laissa quelques secondes s’écouler après cette déclaration avant de dire :

- Peut-être…

Elle essaya de reprendre le contrôle de la conversation et de la situation en commençant un interrogatoire sur sa vie, chose qu’elle devait faire à tout le monde pour se rassurer elle-même, certainement. En savoir le plus possible sur les gens lui faisaient penser qu’elle était leur amie, même si avec son travail, elle ne pouvait pas vraiment entretenir ses amitiés comme les bons amis le feraient. Elle lui demanda donc depuis combien de temps JJ et lui étaient en couple, et il répondit quatre ans de bonheur. Elle ne put s’empêcher de sourire en sentant toute la joie qui était dans cette phrase bien que courte, témoignant de tout l’amour qu’il ressentait envers sa femme. C’était mignon.

- J’imagine. Ce n’est pas trop difficile avec le travail qu’elle fait, pour vous ? Je veux dire, elle part assez tôt et rentre, assez tard, non ?

Après cette serie de questions-réponses sur ce qu'elle éprouve sur notre génie, il me semble que cela suffisait pour le moment, et que j'ai fait ce que je pouvais maintenant. Maintenant, lorsque je rentrerai ce soir, j'aurai une longue conversation avec JJ afin qu'elle s'occupe de Spencer.

Ce silence après lui avoir dit que je n'était pas le seul a voir qu'ils se tournent autour est un bon signe, ce qui la fait réfléchir. Le fait qu'elle commence a m'interroger sur ma vie de couple avec JJ est un bon indicateur. J'ai toujours étais perspicace et cela m'indique que mes paroles ont eu l'effet escompter. La faire réfléchir.

- Tu sais la vie de couple avec un agent du FBI n'est pas simple en soi, alors avec un profiler, c'est compliqué. Je ne la voie pas beaucoup a cause de vos déplacements, mais dès qu'elle est avec moi, ont en profite tout les deux. Après tout, lorsqu'on s'est rencontré, et que l'on s'est mis ensemble, on était séparer pas plus de 500km. Et puis, il y a Henry...

[HRP : Désolé pour le retard, j'ai pas bcp d'inspiration en ce moment, d'où la longueur]