Mon coeur ... Ma toute première rencontre avec toi, restera à jamais gravé dans ma mémoire. Ce tout premier regard, cette première discussion, nos premiers délires ... Le coup de foudre immédiat, pour moi. Quand j'y repense, rien de tout cela aurait été possible, sans l'aide de Craig. C'est grâce à lui, si j'ai pu te rencontrer. Je serai prêt à tout pour toi, et tu le sais. Cette séparation est pour moi, un enfer. Bien sûr, on peut toujours se joindre par téléphone, mais la distance est toujours aussi pesante. J'ai été obligé de partir pour Quantico, à cause du boulot. Mais jour et nuit, je ne rêve que d'une chose : que tu viennes me retrouver, ici. Maintenant et tout de suite. Je t'aime ...

Je dois avouer que notre première rencontre, m'étonnera toujours. Alors que je venais à peine d'arriver sur Quantico, mon équipe de New-York m'avait affilié à un petit bureau de presse rattaché au Times, pour la tâche qu'il m'avait confiée. Cette journée semblait calme, paisible. Sans grand changement. Jusqu'au moment où la secrétaire m'avait fait demander pour une visite. C'est alors que je t'ai vue pour la première fois. Une jolie brunette qui semblait contrarié, un exemplaire du Times entre les mains. Je t'ai accompagnée jusqu'à mon bureau, tu t'es assises et on a discuté. Tu t'es emballé très vite, te mélangeant même les pinceaux en me mettant un article sous le nez. Tu te demandais s'il s'agissait réellement d'un certain Alexei Ivanovitch dont parlait l'article et stipulait la photo. Effectivement, je t'avais bien affirmé que c'était lui. Là, tu m'as demandé pourquoi. Je dois admettre que cette question m'avait bien étonné. J'savais pas vraiment quoi te répondre. On m'avait dit de me rendre sur place, de photographier et de questionner l'Ambassadeur, je l'ai fait. Point. J'étais ... Comment dire ? Très étonné par ta question. Jusqu'au moment où confuse, tu m'as répondu que tu en voulais juste la confirmation. Tu semblais pensive. J'ai essayé de te soutirer une certaine vérité durant dix minutes, et tu as avais enfin avouer ce qui te tracassait, en m'expliquant qu'il s'agissait de ton petit ami et que tu t'inquiétais pour lui. Comprenant enfin ce qu'il t'arrivait, j'ai eu un hochement de tête compréhensif. Je t'ai répondu que ce n'était rien, que ta réaction était tout à fait normale, et que par la même occasion, je n'avais pas voulu te blesser ou t'offenser en paraissant trop curieux. En te remenant à la porte, la secrétaire m'avait vanné sur le fait d'avoir trouvé une admiratrice. Et quand j'ai eu l'idée de te proposer un café, cette idiote à de suite cru à un rendez-vous galant. De mon regard noir et inhabituel que je lui ai adressé, je lui avais fait comprendre que ce n'était pas le cas. Bref, tu as accepté le café et c'est comme ça que nous avions eu notre première vraie discussion, une semaine après cette première entrevue. Cela remonte à quelque temps, maintenant. Depuis, on se voit assez souvent et je te considère comme une véritable amie à qui je peux tout raconter sans souci. Et tu me le rends bien, ce que j'apprécie.

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Je me souviendrais toujours de cette rencontre avec toi. Alors que j'étais là, à boire une bière fraîche pour me concentrer sur un article par cette chaleur, tu es apparue. On a discuté. C'est là que j'ai su que tu étais journaliste toi aussi. Qui plus est, tu venais également de New-York. On a rapidement sympathisé et on s'est mutuellement raconté nos histoires. D'ailleurs, tu m'a avoué être très intéressée et inspirée par mon parcours. Ce qui m'a directement flatté. J'espère que l'on aura l'occasion de se revoir, toi et moi. Notamment pour que l'on se présente à nos amis respectifs, lors d'une prochaine soirée.

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Tu es une femme, tout à fait charmante. Si je te connais, c'est non seulement parce que ton équipe est la plus connue dans le domaine du profilage, mais aussi et surtout parce que tu es une grande amie de Juliette. Elle m'a beaucoup parlé de toi, me disant que tu étais un agent très compétent avec les médias. Une chance pour moi ! Vois-tu ... J'ai l'intention d'approcher ce cher agent Hotchner pour une interview prête à lancer ma carrière pour de bon. Et comme Ju' m'a dit que c'était toi qui établissait le relationnel entre votre équipe de profiler, la presse et la radio, je n'ai pas réfléchi une seconde de plus. Il faut absolument que je puisse te voir un de ces quatre, histoire de faire le point sur tout ça. Tu es une alliée de poids, c'est certain.

Sans aucun doute, la première fois que je t'ai rencontré, tu m'as semblé être une journalite, en devenir ! Alors que je me trouvais au parc, pour rédiger un article - comme je l'ai fait tant de fois - tu es venue me voir, intriguée. D'accord, je l'avoue : je devrais peut-être être moins bruyant, la prochaine fois. Mais je dois admettre que quand les idées ne me viennent pas, ça a tendance à me stresser. Du coup, je grogne parfois ... Bref, tu es venue me voir. Attirée par ce que j'écrivais, tu m'as demandé ce que je faisais là. Relevant la tête, j'ai été agréablement surpris. Le fait de voir une petite fille comme toi, parler à un inconnu, ça m'a étonné. Cela dit, je t'ai tout de même répondu, en parlant de mon métier de journalisme, justement. Et que là, j'écrivais un dossier important. Apparemment, tu tenais à savoir sur quoi, je travaillais. Je t'ai ensuite dit qu'il s'agissait d'un dossier important, sur les tueurs en série. Quelque chose de sensationnel, pour faire la une du Times. Le journal où je travaillais. Et là ... Tu m'as demandé « Pourquoi ? » Ce qui m'avait laissé de marbre. Tu as ajouté qu'un dossier sur les profilers auraient été tout aussi bien. À vrai dire, oui. Mais ce qui intéressait les gens en ce moment, c'était surtout ces histoires sombres, macabres ... Mais, il est vrai que, tel que tu me l'as suggéré, c'est aussi probablement parce que les tueurs en série, te font peur. C'est possible ... En tous les cas, j'espère que ta famille, s'occupe bien de toi. Du moins, pour te protéger de ces méchants.

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« Trouves un nouvel agent de la BAU à interroger. J'ai besoin d'info ! » Si seulement je ne me retenais pas de casser la mâchoire de mon supérieur pour l'ordre qu'il m'avait donné ! Ou du moins ... Si l'agent Ivanovitch aurait pu m'accorder une minute pour me parler de son équpe, on en serait pas là. J'avoue, j'ai peut-être été un peu loin. Mais c'est mon boulot de poser des questions : j'suis journaliste. J'ai simplement voulu être gentil, en demandant des renseignements à cette femme, concernant un accident qu'elle a vécu. C'est plutôt sensationnel de savoir qu'un agent du FBI a pu survivre et passer si près de la mort, lors d'une enquête, non ? Les lecteurs auraient pu en redemander, même. Mais non ... Au lieu de ça, l'agent Oligan m'a littéralement craché au visage, quand j'ai voulu lui poser ces deux-trois questions. J'crois bien que ce ne sera pas possible de parler, entre elle et moi. Apparemment, elle n'a pas l'air d'aimer les journalistes. Faudrait que j'en parle à mes collègues. Juste au cas-où ...

Craig et Alec sont copains comme cochons, depuis leur plus tendre enfance. Ensemble, ils ont fait les quatre cent coups. Ils s'adorent mais ça n'empêche pas des fois, de les voir s'engueuler pour des conneries. Ils s'insultent même parfois, mais dans le fond, ils se considèrent comme des frères.

Sombre histoire qu'est la tienne, n'est-ce pas ? Je ne saurais te dire le nombre fois que je t'ai demandé ce qui s'était réellement passé, avec ton père ? Je sais qu'il est mort, ça en avait fait le tour des journaux locaux et ils en ont parlé pendant pas mal de temps, au FBI. Quoiqu'il en était, à chaque fois tu refusais de me dire quoi que ce soit. Ce qui au final, était compréhensible. Bref, j'en ai longuement parlé avec Izzy et on pensait signer des papiers pour te prendre sous notre tutelle. Tu as bien besoin d'une nouvelle famille, maintenant. Tu as besoin de te reconstruire, besoin de te trouver un avenir. Et on va t'aider. Parce que tu ne mérites pas d'être laissé de côté. Ton père sera fier de toi, je te le promets. J'te protégerai, j'te le promets.

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