Une journée qui devait s'annoncer parfaite à une exception prête. Son rendez vous avec le psychologue du service. Le jeune homme n'était pas du tout emballer par ça, il détestait ce genre de rendez vous et puis il s'était arranger pour faire circuler son dossier de villes en villes, histoire de pouvoir raconter des craques à ce psychologue. Mais peut être que ce matin là, celui-ci avait chopper son dossier. Marwan avait mit un jean banale, un t-shirt style polo à manche courte, et une veste en cuir par dessus, ainsi que des lunettes de soleil noir. Il arriva à son bureau et fit comme si il n'avait pas de rendez vous. C'était sa manière à lui de snobé son psy.

Au bout d'une heure trente, c'était ce qui s'était passer. Il avait totalement zapper son rendez vous et c'était mis sur ses rapports en retard. Il en avait pas énormément mais il aimait tout contrôler et tout revoir, il fallait que tout soit très bien, il ne voulait pas qu'on libère un homme ou une femme qui était coupable pour une erreur de sa part. Le jeune homme reçut un appel sur le téléphone de son bureau. Il porta sa main au combiné et décrocha :

" Agent St John...Ha...On avait vraiment rendez vous ?" Il fit semblant de chercher sur son calepin et fit ensuite :" Désolé je n'avais pas noter le rendez vous...Je suppose qu'il est trop tard pour venir maintenant ?"

Il espérait qu'il dise oui, mais en vrai le psy, qui avait dut se douter du mensonge de Marwan lui dit de venir quand même qu'il avait de la place. Marwan grimaça et fit :

"J'arrive..."

il raccrocha et laissa sa tête retomber sur les paumes de ses mains. Puis après avoir souffler, il ferma ses dossiers, les rangea dans son tiroir de son bureau. Récupéra sa veste, laissa ses lunettes sur son bureau et fila vers le bureau du psy. Il en avait marre de ce mec et il espérait que le mec n'avait pas eut son dossier et qu'il ne saurait pas que Marwan était suivit depuis l'âge de 12ans, depuis qu'il avait essayer de se tuer suite au violence qu'il recevait de la part de ses parents adoptifs. En frappant à la porte il fit :

"Désolé du retard, je n'avais pas noter le rendez vous, j'avais dus oublier...Mais la semaine dernière vous aviez dit que je n'étais pas obligé de revenir..."

Marwan referma la porte et s'asseya sur la chaise. Il croisa les bras d'un air renfermer sur lui même, ne voulant pas s'ouvrir.

(HRP: Excuse-moi j'avais vraiment pas vu...)

J'avais un nouvel arrivant dans ses dossier, Marwan. Bien que le dossier ai disons voyagé, j'avais fini par mettre la patte dessus. Bon le dossier était bien étoffé. suivi depuis l'âge de 12 ans et disons que les explications étaient vague presque contradictoires même. Il semblait que le jeune homme ne souhaite pas que l'on connaisse son passé. Je reconnaissais certaines signatures pour des collègues avec lesquels j'ai déjà travailler ou encore que j'ai vu dans différent séminaire et conférences mais même là... Quelque chose clochait. Je devais admettre que mon nouveau patient avait un talent inné pour le mensonge probablement. Je regardais l'heure de son rendez-vous et vit que j'avais un autre patient avant lui. Je pris donc le dossier de mon patient et le fit entrer.

Une heure et demie!! Avez-vous dejà vu un patient prendre autant de temps pour son rendez-vous! Quand il quitta enfin je boutonnai mon veston et m'apprêtait à offrir des excuses polies mais que vois-je? Ma salle d'attente vide! Vite un tour à ma secrétaire pour me faire dire que Marwan n,avait ni téléphoné ni mentionné son absence. Je pris en note son numéro d’extension pour le rejoindre et me fit le plus courtois et poli possible. Je ne voulais pas non plus me montrer autoritaire car je ne savais quelles notes prendre en compte alors j'optai pour la douceur. Je me pinçai les lèvres quand Marwan me dit qu'il n'avait pas pris son rendez-vous en note. Non mais il me prenait pour un con ou quoi? Cependant je me mis à rire doucement avant de lui enjoindre de venir me voir que j'étais libre. Ce qui était en partie vrai. Je déplaçai un rendez-vous pour pouvoir l'accueillir.

Quand je déposai mon combiné je pris une feuille vierge et marquai en tout premier " Tendance à mentir ainsi qu'à éviter les soins proposés malgré son assignation" Oui bien s'il ne voulait pas venir il devait le dire à son docteur mais visiblement son médecin traitant voyait l'utilité dans les démarches psychologiques ce que moi, à mes yeux, me signifiait qu'il nous tournai en bourrique. M'enfin je n'allais pas me plaindre non plus! Quelques minutes plus tard je le vis arrivé dans mon bureau et fit un rapide examen visuel pour me rendre compte que se ne serait pas tâche facile avec lui. Tout dans son non-verbal et sa posture sonnait comme "J'en ai rien à foutre de toi". Il me signifia ensuite que MOI je lui ai dit qu'il n'avait pas besoin de revenir. Bien oui et puis quoi encore gros malin? Je souris doucement sans méchanceté et lui fit signe de s'asseoir avant d'aller fermer la porte et reprendre ma place.

- Agent St-John je suis presque sûr que je ne vous ai pas dit cela. Vous avez des assignations avec moi chaque semaine et vous le savez bien. Bon ou en étions nous....

Je pris le dossier, non sans une certaine satisfaction. Oui bien c'est que j'en avais fait des téléphones et des courriels pour pouvoir mettre la main dessus! Il avait travaillé fort je dois l'admettre, tout m'exaspérer au cube! Je le parcourait vite car je le connaissais par coeur.

- Bon, alors nous avions fait un rapide survol mais je vois ici que depuis l'âge de 12 ans vous êtes suivi par des psychologues et tout le tralala. Cependant ce que je m'explique mal c'est les notes de mes collègues qui sont...ma foi tous différentes. Aucune ne semble s'entendre sur la réelle venue dans nos bureaux. Peut-être me l'expliquer agent St-John...

Marwan avait aucune envie d'aller voir le psychologue du service, pourquoi ? Parce qu'il se sentait bien et qu'il ne voulait pas parler à ce type, il n'avait aucune envie de lui dire ce qu'il avait vécue et de lui raconter pourquoi il était autant suivie depuis son enfance. Il avait feinté l'oublie, mais le psy l'avait rappeler et lui avait dit qu'il était libre. Génial ! Marwan fut enchanté...ou pas. Il avait prit son temps pour ranger ses dossiers, mettre son bureau correctement, et s'avancer pour aller voir ce psychologue qu'on lui avait imposer. Le jeune homme était passer se prendre un thé à la menthe, histoire de ralentir encore son temps d'écoute. Manipulateur quand il le souhaitait, il cherchait comment lui mentir encore une fois et se débarrasser de ce pot de colle médical. Arrivant devant la porte, il frappa et entra. A sa posture et à sa gestuelle, on pouvait voir qu'il n'était pas à l'aise. Il s'était assis à deux pas du bureau en faisant reculer la chaise, il avait croiser les bras autour de son torse, comme pour se renfermer. C'était involontaire et plutôt significatif, mais ne jouait-il pas à un jeux ? Le psy ne pouvait pas le savoir. Dans son dossier médical il était juste noter qu'il avait subit des sévices dans sa famille d'accueil et que c'était la raison de sa tentative de suicide de ses 12 ans. Le reste fut une montagne de mensonges construite par Marwan. Le jeune homme regarda son médecin et ne dit pas un mot, le laissant prendre les commandes en premier après lui avoir dit que le médecin lui avait dit que c'était la dernière fois qu'ils se verraient la semaine dernière...Loupé. Le doc lui dit donc que ce n'était pas vrai. Marwan lui lança un regard noir comme seul lui avait le secret et fit :

"Je suis sur que vous avez dit que je n'étais pas obligé de venir."

Il maintenait fortement ce qu'il disait, et pourtant il savait que ce n'était pas vrai. Mais il espérait insister assez pour qu'il lui dise qu'il ne voulait plus le voir, se serrait le pied non ? Pouvoir faire son travail sans avoir à voir un psy. Marwan était un excellent agent, mais son passé l'obligeait malgré tout à voir un psychologue. Visiblement ce mec connaissait le dossier de Marwan par coeur...D'ailleurs comment avait-il récupérer le dossier ? Maran n'avait pas dut l'envoyer assez loin. Première leçon à retenir, la prochaine fois brûler le dossier ! Le jeune homme en avait marre qu'on parle de son passé. Oui il avait vécu des choses horrible, oui il s'en remettrait surement jamais, oui cela le hantait, il ne pouvait pas dire le contraire, mais non, il n'avait pas besoin de voir un psy toute les semaines. Il fit donc pour répondre à sa question :

"Vous expliquez quoi ? Que depuis que j'ai douze ans, les types comme vous me soule ? Vous voulez à chaque fois que je vous raconte tout ce que j'ai vécue, lorsque je suis en miette vous me dite que vous aller m'aider à me relever, et vous ne le faite pas. En ayant marre de me faire avoir à chaque fois j'ai mentis. Voilà c'est dit, vous le savez maintenant. Je peux partir ?"

Oui pour lui le dossier était clos. Ce toubib là le soulait depuis un bon moment, et c'était la goutte d'eau. L'appeler à son bureau alors qu'il bossait, le faire passer devant tout le monde pour un grand malade, du moins c'était l'impression de Marwan s'en était trop. Le garçon espérait secrètement qu'on lui foute la paix et qu'il puisse repartir à ses dossiers. Mais voyant que ce n'était pas le cas, il fit au psychologue :

"Sérieusement ça vous amuse autant de me voir détruire tout ce que j'ai construit, pour soit disant m'aider ? Non mais je voudrais savoir, parce que tout les psy que j'ai vus m'ont tous dit que c'était pour mon bien...Cela fait quatre ans que je vais bien seulement....Jusqu'à ce qu'on me dise de venir passer un test de contrôle comme tout les agents et que vous décidiez de me garder !"

Agressif et méfiant, voilà comment était Marwan, lui qui habituellement était gentil, joyeux et très amicale. La différence de caractère qu'il émettait était dut à l'angoisse de devoir une fois de plus tout raconter.

[hs : pas de soucie ne t'en fais pas ^^ PS : ne prend pas pour toi l'agressivité de Marwan c'est le personnage ^^ mais il va t'aimer à force surtout si tu lui tient tête xd ]

Là je fus servi! Marwan n'était pas du genre docile et je dois avouer que d'avoir un défi tel que lui dans mon bureau me stimulait. Non pas par orgueil masculin ou médical seulement le fait d'avoir un défi aussi difficile me stimulait. Qu'il me mente j'en avais rien à foutre c'est à lui que ça nuisait et que sa vie en écopait. Je tassai le dossier quand il sembla s'enflammer contre moi et ma toute petite question.De plus si les autres psy avaient focusé sur son passé c'est qu'ils sont vraiment nuls! D'accord je l'avait lu moi aussi mais ça sert à quoi de revenir sans cesse sur l'objet de la blessure? C'est fait alors maintenant c'est de donner des outils pour extérioriser sa colère, son agressivité.

Comme je m'apprêtais à lui répondre il renchérit avec un ton agressif et presque méfiant. Hum... Décidément je n,avais pas qu'un défi mais tout un apprentissage à faire à cet homme. J'attendis un peu que la tempête en moi se calme. Oui bien je pouvais être impulsif malgré mes fonctions mais je tentais surtout l'approche douce mais quand on pique je mord. Je défiai l'agent devant moi avec des yeux tout aussi noirs que les siens tout en ayant une allure ferme.

- Bien. Maintenant que je suis au fait je vous dit ceci. Que vous me montez un bateau pour que je vous foute la paix c,est vous que ça regarde. Si vous croyez être capable de vous en sortir seul vous vous trompez royalement. Un jour viendra ou vous ferrez face à vos démons et ceux-ci ne pourrons être écartés, poussé ou même escaladé tellement se sera énorme. Je n'ai pas à revenir sur votre passé car je le connais par coeur il va sans dire. Adopté, parents abusif et violence pendant de nombreuse années ce qui se termina en centre jeunesse à cause d'une tentative de suicide à l'âge de 12 ans.

Je dis tout ceci sans même ouvrir le dossier fermé sous mes mains croisées. S'il croyait qu,il allait faire la loi dans mon bureau il se trompait royalement! Ici le patron c'est moi et personne d'autre. Tu veux travailler avec moi ça va aller sinon...

- Ensuite arrestation de vos parents adoptifs mais c,est ensuite que ça change et que les notes de mes collègues divergent. vous ne voulez pas me voir vous pouvez traverser cette porte mais dites-vous bien que je serais plus dur avec vous à notre prochaine rencontre. Oui parce qu'il y en aura d,autre Agent St-John. J'ai ici une ordonnance de votre médecin traitant ET de la haute direction me demandant un rapport mensuel sur vous. Je n,ai rien contre vous et non je ne me plaît pas dans votre douleur et je ne m'amuse pas à vous voir souffrir. Je souhaite seulement vous donner des outils pour mieux vous contrôler et agir avec discernement. Pensez deux minutes où vous êtes sur une enquête où un garçon ai subi les même choses. que ferez-vous? Tabasser le père?

Je fis une pause et attendit sa réponse. J'avais parlé sur un ton presque détaché mais ferme à la fois. Merde pourquoi tout ceux qui passait ici croyait que j'étais une sorte de personne en manque de sensations fortes? Voir si je me réjouissais du malheur de mes patients1 Non mais il fallait avoir une idée conne quand même! Je suis là pour aider et non nuire aux agents! Quoique certains aurait bien dû quitter les bureaux mais non, je les ai outillés pour qu'ils puissent fonctionné dans leur boulot!

Evidemment Marwan ne s'attendait pas à ce que ce psy ait son dossier et surtout le connaisse aussi bien. Non il s'attendait à ce qu'il lui demande le pourquoi il avait vut et voyait autant des psy. Marwan dut avouer que le fait que ce type lui dise qu'il n'était pas ainsi lui faisait du bien. Il n'aurait pas à raconter une fois de plus tout ce qu'il avait vécut, du moins pas tout depuis le début. Etait-ce déjà un bon point que ce toubib venait de marquer ? Voulait-il vraiment l'aider ? Disait-il la vérité ? Pouvait-il lui faire confiance ? C'était tout un tas de question que Marwan se posait sans même répondre à l'homme. Le fait que celui-ci connaisse une infime partie de son passé l'aidait, mais il était vrai également que sur le dossier il n'était pas vraiment inscrit les gens de sévices que Marwan avait subit, la police ayant voulut le protéger lorsqu'il était enfant. Le psychologue finit par lui dire qu'il était là pour l'aider et qu'il voulait voir l'avenir avec lui et non le passé. Certes ils devraient bien en parler du passé, mais c'était pour mieux voir l'avenir. Et Marwan devait bien avouer que c'était la première personne à lui dire ça. On vit sa surprise car Marwan plissa les yeux et se détendit un peu. Puis Thomas, lui demanda comment Marwan réagirait devant un père de famille comme celui-ci qu'on lui avait donner dès l'âge de huit ans. Le jeune homme fit :

" Je ne sais pas....je veux dire...je me suis toujours demander si, il y avait d'autres enfants qui avaient subit ce que j'ai vécut. C'est seulement en arrivant au BAU que j'ai comprit que je n'étais pas le seul. Je sais que je pourrais me contrôler devant l'enfant...mais après j'en sais rien....pour ce qui est de la peur, j'ai toujours peur. Et croyez moi je ne vous ait pas attendue pour affronter mes bourreaux....mais ça c'est mal terminer et ils ont beau être en prison, je les vois encore. Je sais que c'est débile, je sais que je dois arrêter de penser à ça, de tourner la page mais j'y arrive pas...et le fait que tout vos collègues me demandent toujours de parler de mon passé avant même d'entre voir l'avenir ça me fait peur et ...mal....Mais si vous promettez qu'on parle plus de l'avenir que du reste alors pourquoi pas essayer..."

Oui pourquoi pas ? Et puis ça l'éviterait de se casser la gueule dans la baignoire à chaque fois qu'il reverrait ses parents adoptifs renter dans sa salle de bain. Images qui à chaque fois se révèle être des peurs et non la réalité. Marwan en était conscient et il en avait marre et puis le faite qu'il balise à chaque fois qu'on le touchait ou qu'on rentrait dans les vestiaires pendant qu'il se changeait il en avait marre aussi. Il changea totalement de caractère voyant que son interlocuteur était d'accord pour l'aider sans forcément lui faire revivre tout ce qu'il avait vécut étant enfant. Marwan finit par lui dire :

"Si tout change c'est parce que j'arrêtais pas de mentir, j'en avais marre et ça me faisait mal à chaque fois de reparler de ce qui s'était passer. C'était dur...et j'avais que 12 ans. Lorsqu'on m'a dit que je verrais des psy pendant le reste de ma vie si je ne parlais pas, je me suis mit à dire tout et n'importe quoi. Au point que j'ai fais péter des câble à des psy qui m'ont jeter. Après j'ai arrêter d'en voir de 18 a 21 ans...Et y'a quatre ans j'ai fait une nouvelle dépression suite à mes retrouvailles avec ces gens qui se disaient ma famille...et depuis je revois des psy. Enfin pas régulièrement mais j'en revoit de temps en temps, je pensais être guérit en me spécialisant dans ce genre de crime mais faut croire que le passé est bien plus dur à guérir..."

Marwan s'ouvrait et pour la première fois il parlait réellement de ce qu'il ressentait, de ce qu'il vivait, et de ce qu'il avait vécut. Certes il ne rentrait pas dans les détails, mais il ne mentait pas, il disait vrai et ce psy l'avait mit à l'aise parce qu'il avait été honnête avec lui et il lui avait parler de son avenir, chose que personne n'avait fait avant lui.

Bon maintenant on était revenu sur de bonnes bases. Je me détendit un peu pendant que Marwan tentait de m'expliquer les raisons des notes changeantes et sans concordance aucune. Je dus me dire que certains de mes collègues quoique bien attentionné, l'avait fait patauger dans sa m**** pendant trop longtemps. Tellement que son instinct de défense était de mentir pour que les psy lui foutent la paix. Réflexe normal en soit, il fallait qu'il se protège. Même adulte je parvenais mal à m'imaginer comment ça devait être douloureux et pénible. De le vivre e t d'y repenser finalement!

- D'abord je dois vous dire que vous revenez de loin déjà. Cependant ce que vous avez fait est seulement de fuir votre problème ou du moins tenter de le fuir. Comme vous pouvez le constater ça n'a pas réussi. Je n'ai pas besoin de vous remettre le nez dedans vous le vivez à tout les jours. Ce que l'on peut faire par contre c'est d'extérioriser votre colère, votre agressivité et votre peur.

Là je n'aimais pas ça mais je devais lui demander ce qui lui faisais peur et quand il "voyait" ses personnes. Je me doutais bien ce qu'il ressentais et même ce qu'il éprouvait mais il devait le verbaliser sinon il finirait soit barge ou au bout d'une corde. Je me mordis la lèvre avant de débuter.

- Comme je vous l'ai dit nous n'aborderons pas votre passé à moins que je n'y soit contraint. Seulement voici j'ai une question à poser et j'aimerais, si possible que vous soyez franc. Quand ses "visions" surviennent-elles? Est-ce à tout les jours ou suite à un stress immense?

(HRP: Excuse j'ai eu comme un manque d'inspi tout à coup...)

Le psychologue était en train de mettre bien à l'aise Marwan. Pourquoi ? Le jeune brun n'en savait fitre rien, mais une chose était sur, il était en train de faire une chose que aucun autres psychologue n'avaient réussit à faire depuis des années...Il le faisait parler. Marwan ne se rendait même pas compte du faite qu'il parlait. D'ailleurs cela le rendait nerveux, de manière inconsciente. Le jeune apprentie profiler, gardait les bras autour de son corps et ne regardait pas dans les yeux le psy sauf pour le répondre. Mais voilà l'homme lui dit qu'ils ne parleraient pas de son passé, sauf en cas de réponse. Marwan pouvait comprendre et c'était même normal que cet homme voulait un peu comprendre ce qui s'était passer, mais du moment qu'il ne rentrait pas dans les détails cela pouvait aller. Le psy voyant que Marwan ne répondait rien, finit par lui demander de plus ample explications sur ses visions. Ce que Marwan redoutait le plus allait se produire. Le jeune homme fut durant quelques secondes muet. Son regard naviguait de gauche à droite, sa mâchoire également tout en restant fermer. Il ne savait pas trop quoi dire. La plus part du temps ces visions arrivaient durant la nuit dans sa chambre, ou sous la douche. Là où quand il était enfant ces gens venaient le voir. Là où tout avait commencer. Il soupira et fit ensuite :

"Heu...je...c'est un peu gênant en faite..."

Oui bon, il ne voulait pas vraiment en parler. Mais le stress était là et il sursauta en entendant la porte s'ouvrir. Mais ce n'était pas la porte du bureau du psychologue, mais celle de sa secrétaire. Marwan soupira et finit par lui dire :

"Cela se produit souvent...quand je suis stresser...ou...ou que je repense au passé. Je l'ai vois entrer dans ma chambre, je sens leurs mains sur moi, j'ai beau les repousser ils sont encore là...C'est arriver y'a quelques jours, j'étais sous la douche..."

Il regarda, ou plutôt fusilla du regard le psy, histoire de lui faire comprendre que si il en parlait à qui que se soit, il ne passerait pas la nuit. Oui Marwan pouvait être dangereux, il pouvait, mais il l'était très rarement, sauf contre lui même. Il reprit donc :

"...j'ai eus si peur que j'ai glisser. La douleur m'a fait réagir et j'ai put me soigner. Cela faisait trois mois que j'avais rien eux comme vision...enfin pas dans la douche en tout cas. Cela n'arrive quand je suis à l'extérieur, j'ai trop de chose à pensée pour laisser ces visions venir dans ma tête..."

Il aurait aimer lui parler du faite que tout c'était réenclencher en découvrant que Ashlee était dans les parages. Mais comment lui expliquer tout ça ? Ash ne savait rien pour lui, du moins pour le moment, et de toute manière tout les deux s'étaient dit adieux dans l'Eglise. Ash ne voulant plus le revoir. Et il pouvait la comprendre, bien qu'il voulait garder un contact avec elle, car il l'aimait...et pas qu'un peu. Elle avait été la seule à pouvoir le toucher sans qu'il est peur de quoi que se soit. Elle était la seule pour qui son coeur battait aussi fort. Il ne savait pas ce que le psy allait en penser. Sentant le regard de l'homme sur lui, Marwan décolla ses bras de son corps et se frotta nerveusement les mains, tout en restant le visage fermer. Bien qu'il disait la vérité pour une fois, il ne semblait pas à l'aise, comme si il était en train de dire des craques, mais c'était la vérité. Cela faisait mal de dire la vérité, et en même temps c'était un soulagement. Il fit ensuite :

"Ça ne va pas contrarié mes plans pour devenir profiler pas vrai ?"

La peur au ventre il avait demander ce qui lui trottait dans la tête depuis le début de la conversation. Il voulait réellement être profiler, mais là, il avait la sensation d'être lui même passer aux rayons X. C'était étrange et vraiment dérangeant.