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~ Quand nous étions enfants, nous pensions que, lorsque nous serions grands, nous ne serions plus vulnérables. Mais... être en vie, c'est être vulnérable... ~ Ashley Seaver

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~ Quand nous étions enfants, nous pensions que, lorsque nous serions grands, nous ne serions plus vulnérables. Mais... être en vie, c'est être vulnérable... ~ Ashley Seaver Empty
MessageSujet: ~ Quand nous étions enfants, nous pensions que, lorsque nous serions grands, nous ne serions plus vulnérables. Mais... être en vie, c'est être vulnérable... ~ Ashley Seaver ~ Quand nous étions enfants, nous pensions que, lorsque nous serions grands, nous ne serions plus vulnérables. Mais... être en vie, c'est être vulnérable... ~ Ashley Seaver EmptyMer 25 Mai 2011 - 14:34

Quand Ivy ouvrit les yeux ce matin-là, elle ne se doutait pas à quel point la journée serait mouvementée. C’était la dernière fois qu’elle se réveillerait en voyant le plafond miteux de l’hôtel : elle rentrait chez elle le soir même. Cela faisait plus d’un mois qu’elle n’avait pas trouvé le courage de rentrer dans sa maison, là où sa famille fut retrouvée morte. D’ailleurs, elle n’avait toujours pas de nouvelles concernant l’enquête, et cela la chiffonnait un peu, bien qu’elle sache pertinemment qu’elle n’était pas la seule affaire que le FBI est à traiter. Elle soupira, se leva et s’habilla rapidement, car elle avait toutes ses affaires à rassembler. Les cheveux grossièrement attachés, elle entreprit de ranger et nettoyer sa chambre d’hôtel, et une fois que tout fut fait, elle sortit de la chambre pour apporter ses affaires sur sa moto. En revenant, elle s’arrêta devant la porte. Quelque chose avait changé depuis qu’elle était sortit, il y avait environ cinq minutes. Elle baissa les yeux sur le pas de sa porte de chambre, et là, elle découvrit un bouquet de rose rouge, ainsi qu’une enveloppe. Sa première réaction, contrairement à la plupart des gens, fut de reculer. Elle toisa l’ensemble, s’assurant qu’elle ne courait aucun danger, puis ramassa le bouquet et l’enveloppe. Bon, d’accord, Ivy était peut-être un peu paranoïaque sur les bords, mais comme elle aimait le dire : « vaut mieux prévenir que mourir. »
De sa main gauche, elle ouvrit l’enveloppe, qui contenait une lettre. La jeune femme la déplia –elle était courte-, et se mit à la lire.

« mercredi 25 mai 2011,

Chère Ivy,
J’ai eu du mal à vous retrouver dans cet hôtel, et c’est la raison pour laquelle vous n’avez pas pu recevoir ma lettre, mercredi dernier. J’étais tellement triste à l’idée de vous savoir affligée de cet oubli. Pourtant, sachez que vous ne quittez pas mes pensées. A aucun instant. Je voulais aussi m’excuser de la violence dont j’ai fait preuve dans ma précédente lettre, mais il est vrai que je me lasse d’attendre que vous m’avouiez enfin votre amour, ma douce amie. Votre famille en a d’ailleurs fait les frais. Ils étaient trop proches de vous, et je ne pouvais pas le supporter.
Je ne vous écris pas plus longuement, mais vous aurez bientôt de mes nouvelles, maintenant que vous retournez dans votre adorable maison, que, je m’en excuse aussi, j’ai quelque peu teintée de rouge. J’espère qu’ils ont pu faire partir tout le sang… Ce serait contraignant, si vous deviez déménager par ma faute, alors que je ne cherche qu’à vous être agréable.
Je pense à vous,
Votre tendre ami. »


La jeune femme lâcha ce qu’elle avait dans les mains, y comprit la lettre, et rentra précipitamment dans sa chambre, en refermant la porte violement. Se pouvait-il qu’il soit encore dans l’hôtel ? Elle tremblait de tous ses membres. A peine avait-elle ouvert la lettre qu’elle avait reconnu son écriture fine, assurée. Cela faisait un peu plus d’un an maintenant qu’elle recevait ces lettres tous les mercredis. L’auteur de ces lettres décrivait toujours ce qu’elle faisait, qui elle fréquentait –sauf dans quelques unes, comme dans celle-ci -, mais ce qui la troublait le plus, c’était l’affection qu’avait le sujet inconnu pour elle. Et il semblait croire que c’était réciproque, apparemment. Ivy le sentait de plus en plus proche d’elle, où qu’elle soit, et commençait vraiment à avoir peur. C’était décidé, il fallait qu’elle aille se renseigner sur cette affaire. Cela ne pouvait vraiment plus attendre, à présent. Elle se changea rapidement, mis une tenue noire –comme d’ordinaire-, mais ne prit pas le temps de s’occuper plus d’elle.

Elle démarra sa moto, et se dirigea vers les bureaux fédéraux. Le trajet ne prenait pas beaucoup de temps, et encore moins si on ne respectait pas totalement les limitations de vitesse, sans pour au moins être dangereuse. Plus loin elle serait de l’hôtel, mieux elle se sentirait, c’était sûr. Arrivée dans le parking, elle se gara du mieux qu’elle pu, et entra dans le bâtiment, se dirigeant directement vers les bureaux du très célèbre BAU. Un agent l’acceuilla, et lui demanda en quoi pouvait-il l’aider.

« J’ai absolument besoin de parler à un agent, s’il vous plaît. C’est urgent. »

Elle ne pensait pas mentir en disant cela. Son look gothique détonnait dans la pièce, et l’agent ne savait pas trop s’il devait la croire ou pas. Pourtant, quelque chose dans son air dû le convaincre qu’elle ne plaisantait pas, et il lui demanda de ne pas bouger le temps qu’il aille voir si quelqu’un pouvait la recevoir. Ivy hocha la tête, et ne bougea pas, le souffle court. Elle attendait patiemment, la lettre dans son sac, ainsi que toutes celles qu’elle n’avait pas jeté. Soit une bonne centaine.
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MessageSujet: Re: ~ Quand nous étions enfants, nous pensions que, lorsque nous serions grands, nous ne serions plus vulnérables. Mais... être en vie, c'est être vulnérable... ~ Ashley Seaver ~ Quand nous étions enfants, nous pensions que, lorsque nous serions grands, nous ne serions plus vulnérables. Mais... être en vie, c'est être vulnérable... ~ Ashley Seaver EmptyLun 13 Juin 2011 - 20:22

Journée banale au BAU. Ashley enchaînait les dossiers depuis le matin, parfois faisait la - trop - courte route vers la cafetière pour revenir avec une tasse de cette précieuse boisson qu’est le café. Une interrogation lui vint soudain en tête : si elle n’avait pas bu de café, serait-elle là où elle était aujourd’hui ? Ça lui prit cinq secondes de réflexion, et conclut que certainement non. Mais ce n’était pas la seule, c’était certain. Déjà Reid lui avait dit que pour avoir tous ses doctorats, diplômes et autres papiers, il carburait au café depuis tout petit. Surtout que, vu qu’il avait passé son BAC à douze ans - elle ne s’en remettait toujours pas : douze ans ! - cela faisait un éternité qu’il en buvait, pire qu’elle. Elle avait commencer le café vers l’âge de… quatorze ans ? Quelque chose qui s’en rapprochait. Ça faisait peur. Se concentrant à nouveau sur son dossier qu’elle tentait désespérément de finir, elle s’amusait à faire tourner son stylo-bille dans ses doigts quand elle ne savait pas quoi écrire. C’était horriblement long de faire un dossier. Autant lire toutes les preuves ne lui prenait que cinq petites minutes, autant que rédiger lui prenait une demi-heure. Il ne lui en restait pas beaucoup par chance, et elle approchait vers la fin de ses tests - Ô joie ! - ce qui voulait dire qu’elle était libre… Pour l’instant ! Car si elle venait de passer une batterie de tests, il en restait d’autres. Elle ne pouvait s’empêcher de se dire que ce serait génial quand elle serait agent à part entière. En pensant à cela, elle s’était assise confortablement dans le fond de son siège, ayant lâché totalement son dossier, ses yeux océan dans le vide. C’est d’ailleurs peut-être pour ça, ou même, sans doute pour ça qu’un homme vint lui parler. Ne réalisant pas tout de suite que quelqu’un lui adressait la parole, Ashley revint brutalement à la réalité quand cette personne prononça son prénom. « Ashley Seaver ». Ça lui faisait toujours un drôle d’effet d’entendre ce nom. Quand on fut habituée durant dix-huit and à entendre Ashley Beauchamp, c’était étrange, oui. Mais au fond, c’était toujours Ashley Beauchamp, la jeune fille déchirée par la perte de son modèle. Et elle le savait. Si en apparence elle allait bien, c’était le contraire. Elle se demandait entre autre, si elle guérirait un jour de ses blessures. Laissant un « Hum ? » filtrer à travers ses lèvres pour répondre à l’homme, il lui expliqua qu’il y avait quelqu’un à l’accueil qui voulait voir un agent. Elle arqua un sourcil, sceptique. Elle n’était pas agent. Pas réellement. Soit cet homme était désespéré de ne trouver personne, soit il voulait se débarrasser de ça le plus vite possible, soit il était aussi nouveau qu’elle, si pas plus. Haussant les épaules, elle se leva et le suivit, quittant lentement les bureaux bruyants du Behavioral Analysis Unit. Elle jeta un dernier regard à tous ses collègues à travers les portes, bien heureuse de quitter cet endroit où les dossiers l’attendaient. Pour accentuer sa chance, l’ascenseur mit un temps fou à venir ce qui la réjouissait. Moins de temps elle passait là mieux elle se portait. Oh, pas qu’elle n’aimait pas son boulot. Elle n’aimait pas la paperasse (Oui c’était très étrange, pourquoi faisait-elle ce boulot alors ? Elle se posait elle-même la question parfois), nuance. Arrivée dans l’entrée, l’homme la conduit à une jeune femme au look gothique qui détonnait assez avec l’ambiance des agents, tous en tailleurs ou costumes. Remettant sur ce sa jupe en place, elle envoya ses cheveux d’or dans son dos avant de se diriger vers la jeune femme avec un sourire chaleureux. Elle tendit une main vers la jeune femme pour l’inciter à lui serrer la main, et dit :

- Bonjour, je suis l’agent Ashley Seaver, je travaille au BAU. On m’a dit que vous aviez un problème… En quoi cela consiste-t-il ?

Bon techniquement, c’était logique qu’elle avait un problème : peu de gens osaient plaisanter avec le FBI. Les seuls qui l’avaient fait s’étaient retrouvés en prison. Mais la jeune femme pouvait bien voir que son interlocutrice ne plaisantait pas. Quelque chose dans ses yeux le lui disait et aussi, elle avait toujours cru que les gothiques n’étaient pas du genre à plaisanter. Loin de là. Du moins elle pensait.
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MessageSujet: Re: ~ Quand nous étions enfants, nous pensions que, lorsque nous serions grands, nous ne serions plus vulnérables. Mais... être en vie, c'est être vulnérable... ~ Ashley Seaver ~ Quand nous étions enfants, nous pensions que, lorsque nous serions grands, nous ne serions plus vulnérables. Mais... être en vie, c'est être vulnérable... ~ Ashley Seaver EmptyVen 17 Juin 2011 - 21:24

Ivy n’était pas le genre de fille à avoir peur ou à demander l’aide. La plupart du temps, elle faisait trop peur aux gens pour qu’on lui cause de réels ennuis, et s’il arrivait que quelqu’un lui cherche des noises, elle réglait le problème toute seule. Mais généralement, quand un détraqué complètement obsédé par vous, qui vous envoie des lettres tous les mercredis et qui a tué votre famille, vous créer des ennuis, vous ne faites plus trop le malin. La jeune femme ne s’était jamais sentit aussi mal, et elle savait pertinemment qu’elle ne pourrait pas se sortir de ce mauvais pas toute seule, cette fois-ci. Il y a toujours un moment dans sa vie où l’on doit mettre sa fierté de côté et demander de l’aide, et ce jour était visiblement arrivé pour Ivy. En sortant de l’hôtel, elle s’était instinctivement dirigée vers les locaux du Behavioral Analysis Unit. Pour la jeune femme, c’était comme une évidence : les membres du BAU étaient les seuls à pouvoir quelque chose pour elle. Ce n’était pas pour rien qu’elle voulait intégrer cette branche du FBI, après tout. Arrivant dans le hall d’entré, la lettre de son harceleur bien en main, elle ne pouvait que constater son agitation face au calme qui régnait dans la pièce. Elle demanda à parler à quelqu’un de toute urgence, et quelques instants après, une jeune femme se tenait devant elle. Elle était vraiment très belle, avec ses cheveux blonds et ses jolis yeux océans, et sans savoir réellement pourquoi, Ivy eut tout de suite confiance en elle. Elle lui tendit sa main, qu’elle serra volontiers d’une poigne de fer. La jeune femme blonde se présenta comme Ashley Seaver, travaillant au BAU. A son tour, elle lui dit :

« Bonjour, agent Seaver. Merci de bien vouloir me recevoir, je ne vous aurais pas dérangée si je ne considérais pas la situation comme… urgente. Si vous voulez bien m’accorder un peu de votre temps ? »

De ses yeux verrons, l’œil gauche étant vert alors que son œil droit était marron, Ivy avait regardé l’agent Seaver avec détermination –et avec un peu de peur aussi, chose qui ne ressemblait pas aux gothiques en générale, et qui ne ressemblait surtout pas à Ivy Sparks.
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MessageSujet: Re: ~ Quand nous étions enfants, nous pensions que, lorsque nous serions grands, nous ne serions plus vulnérables. Mais... être en vie, c'est être vulnérable... ~ Ashley Seaver ~ Quand nous étions enfants, nous pensions que, lorsque nous serions grands, nous ne serions plus vulnérables. Mais... être en vie, c'est être vulnérable... ~ Ashley Seaver EmptyVen 17 Juin 2011 - 23:31

Ivy lui serra la main, d’une poigne puissante et elle hocha légèrement la tête. Elle décelait quelque chose dans les yeux de cette jeune femme qui lui prouvait qu’elle avait réellement un problème, et un grave. Elle lui demanda si elle avait du temps à lui accorder et la jeune femme acquiesça, lâchant la main de la gothique. Elle remarqua la couleur différente des yeux de celle-ci, ce qui la fit légèrement sourire. Elle trouvait que ça lui allait bien, ça faisait ressortir ses jolis cheveux chocolat. Elle se demanda ce qui pouvait pousser une jeune femme comme elle à venir au FBI, et précisément au BAU. Un grave problème, elle ne prenait pas ça à la légère, elle le voyait. Immédiatement, ce fut un début de profil qui s’immisça dans l’esprit de la jeune agent qui chassa ses pensées en remettant un mèche de cheveux derrière son oreille.

- Bien sûr, je suis toute à vous. En quoi puis-je vous aider ?

Elle désigna les sièges à Ivy pour qu’elle s’asseye, histoire de la mettre un peu plus à l’aise ici. Elle ne devait pas l’être, et se sentir différente, sans doute. L’agent s’assit, attendant que la belle jeune femme se confie et lui dise ce qui n’allait pas. Elle adorait son métier dans ce sens ; être une aide, être là pour les autres et être quelqu’un vers qui on va quand on a des problèmes. C’était la partie qu’elle préférait et en plus, elle s’était prise d’affection, sans même la connaître, de cette jeune gothique. Elle repoussait toutes ses pensées de profil, d’analyse du comportement, mais c’était devenu un - bon ou mauvais ? - réflexe avec tous les dossiers qu’elle encaissait sur une journée. Se taisant, laissant Ivy décider de quand serait le bon moment pour se confier à elle, elle porta sa main à son collier, ce qui était devenue un tic, et joua avec le pendentif. Elle y tenait énormément, vu que c’était un cadeau d’Alexei ; depuis qu’il lui avait offert, ce jour où elle avait pleuré d’émotion (elle l’avouait), elle l’avait toujours sur elle. Preuve qu’elle tenait à son ami et qu’elle appréciait beaucoup son cadeau, aussi. Avant, elle portait de temps en temps des bijoux mais au moins maintenant, elle faisait soignée avec celui-là qu’elle avait toujours.
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MessageSujet: Re: ~ Quand nous étions enfants, nous pensions que, lorsque nous serions grands, nous ne serions plus vulnérables. Mais... être en vie, c'est être vulnérable... ~ Ashley Seaver ~ Quand nous étions enfants, nous pensions que, lorsque nous serions grands, nous ne serions plus vulnérables. Mais... être en vie, c'est être vulnérable... ~ Ashley Seaver EmptySam 18 Juin 2011 - 11:27

Ivy fut soulagée lorsque l’agent Seaver accepta de lui accorder un peu de son temps. Elle-même, elle avait peur de n’en avoir plus pour longtemps, et ces saletés de lettres n’arrangeaient absolument rien au profond malaise qu’elle ressentait depuis la tragique disparition de sa famille. Elle se demandait d’ailleurs si la jolie jeune agent était au courant de cette affaire. Lorsque cette dernière lui proposa de s’assoir, la jeune gothique hésita un instant, puis prit place près d’Ashley. Elle ne savait pas par où commencer, tellement il y avait de chose à dire. Elle regarda l’agent Seaver jouer avec le pendentif – charmant, d’ailleurs- de son collier, et se décida.

« Depuis maintenant près de trois ans, ce qui correspond à l’époque où j’ai quitté le domicile de mes parents, j’ai commencé à recevoir des lettres d’un inconnu. Bien que je ne sache pas absolument pas de qui il s’agit, lui semble tout savoir de moi, les moindres de mes faits et gestes. Ces lettres étaient déposées devant ma porte, souvent avec un bouquet de fleur ou un cadeau quelconque. Cela ne m’inquiétait pas plus que ça, tant qu’il restait à distance, mais je suis quand même allé prévenir la police locale, qui avait bien évidement les mains liés tant que je ne m’étais pas faite agressée physiquement. Mais quelques jours après avoir reçu la dernière lettre, ma famille a été retrouvée morte… »

Elle fit une pose, tentant de ne pas cédée à l’agitation qui la menaçait de folie. Elle regarda l’agent Seaver dans les yeux, se demandant ce qu’elle pouvait bien penser de cette histoire. Puis, après un moment, elle se sentit le courage de continuer :

« En rentrant chez moi après les cours, je m’attendais à retrouver ma famille, certes, mais pas dans cet état là… Il y avait du sang partout, et mes parents avaient beaucoup souffert, ainsi que mon chien. Mais, le pire, c’était mon petit frère, qui avait était complètement éventré… Bien que la plupart des gens pensent qu’il s’agit d’un complot diplomatique –mes parents étaient des figures éminentes dans le monde politique-, je pense tout à fait le contraire, et cette lettre pourrait bien vous convaincre qu’il ne s’agit que du résultat d’une jalousie malsaine. Je ne suis pas du genre à être effrayer pour un rien, mais là, je crois qu’il y a des raisons d’être morte de trouille. Si vous voulez bien en juger par vous-même… »

Sur ce, Ivy lui tendit la lettre qu’elle avait reçu le matin même, et attendit qu’elle prit connaissance de son contenu. Ce que ne savait pas la ravissante Ashley Seaver, c’est qu’Ivy en avait encore des centaines dans son sac, et qu’elles étaient toutes plus étranges les unes que les autres.
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MessageSujet: Re: ~ Quand nous étions enfants, nous pensions que, lorsque nous serions grands, nous ne serions plus vulnérables. Mais... être en vie, c'est être vulnérable... ~ Ashley Seaver ~ Quand nous étions enfants, nous pensions que, lorsque nous serions grands, nous ne serions plus vulnérables. Mais... être en vie, c'est être vulnérable... ~ Ashley Seaver EmptyMer 29 Juin 2011 - 9:46

C’est après hésitation que la jeune femme - elle ne savait toujours pas son nom, en fait, mais ce n’était pas l’important maintenant - s’assit à ses côtés. Une poignée de minutes ensuite, elle prit enfin la parole et lui expliqua le pourquoi de son venue. Les affaires de traque, il y en avait beaucoup aux États-Unis, il fallait le dire, mais là… Ashley pencha la tête sur le côté, essayant de réfléchir correctement à ça tout en écoutant son interlocutrice. Elle essayait de se rappeler les statistiques des harcèlements, mais elle n’était pas Reid, et tout ce qu’elle étudiait, elle le retenait pour ses tests et puis l’oubliait. Parfois ça lui revenait mais quand elle n’en avait pas besoin. Tout ce qui lui revint en tête, c’était que la grande majorité des victimes étaient des femmes - comme elle en avait la preuve avec cette jeune femme aux yeux verrons (ce qui était charmant, ceci dit) - et que vous avez 64% de perdre vôtre travail. Ça n’aidait pas vraiment dans ce cas-ci. La victime (victime, oui, le mot était bien choisi : c’était horrible de perdre sa famille) s’arrêta dans son discours, en profitant pour plonger ses yeux de couleurs différentes dans ceux gris de la jeune agent. Elle semblait la sonder au plus profond de son âme, cherchant certainement à entreprendre de la spéléologie dans sa tête. La pauvre agent n’avait pas l’habitude qu’on lui fasse ça, elle avait plus l’habitude de le faire. Même ses collègues avaient été discrets durant leur première rencontre et s’étaient juste contenté de dire « Charles Beauchamp ? ». Puis elle reprit le fil de sa pensée et continua à lui expliquer ce qu’elle subissait. Quand elle eut fini, elle lui tendit une lettre qu’Ashley saisit et lut en diagonale. C’était vraiment étrange de contacter ses victimes ainsi, mais ça arrivait ; elle avait lu un cas où son agresseur envoyait même des photos de lui à sa victime, montrant son évolution, comme le fait d’être plus musclé, plus bronzé, etc. Si elle se souvenait bien, c’était le BAU qui s’était justement occupé de cette affaire. La jeune femme blonde avait très envie d’aider la jeune Ivy - prénom qu’elle avait lu dans la lettre - mais comment ? Et son esprit de profileuse, ou plutôt de policière, refit surface, car au lieu de dire qu’elle allait essayer que le BAU prenne cette affaire, elle dit juste :

- Et vous avez d’autres de ces lettres ?

Elle remit une mèche de cheveux derrière son oreille avant de reposer son regard sur la lettre, la trouvant vraiment étrange. En fait, la lettre d’un psychopathe ne pouvait qu’être étrange. Elle passa une main dans sa nuque.

- Vous n’avez pas remarqué quelqu’un qui vous suivait ? Vous n’avez pas vu la même voiture - avec la même plaque d’immatriculation, j’entends - souvent ?

Regardant la jeune femme, elle s’humecta les lèvres avant de dire :

- Je sais que ça ne doit pas être facile, mais personnellement, même si j’aimerais vraiment (et elle était sincère) vous aider, je ne crois pas pouvoir faire grand-chose… Vous avez un chien de garde ou une alarme ? Vous pouvez aussi prendre un petit bloc-notes avec vous pour noter ou dessiner les choses qui vous semblent suspectes.

La jeune femme ne pouvait rien faire, et c’était vrai ; il lui fallait une demande officielle de la police pour intervenir, et elle avait dit que la police ne remuerait pas le petit doigt. En sus, il fallait que l’équipe prenne l’enquête, et la jeune agent Seaver ne pouvait pas faire pression sur JJ ou Hotch sous peur de se les mettre à dos ou pire, de se faire renvoyer. Néanmoins, elle pouvait essayer de récolter des informations toute seule de son côté en tant que simple civile qui aide une amie, dans le pire des cas. Oui, elle avait toujours cette option-là (même si ça ne devait quand même pas être très légal comme idée).
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