Il est difficile d’établir un profil psychologique de la jeune blonde ; en effet, sa personnalité possède de nombreuses facettes qu’on retrouve dans chacun de ses actes. Tout d’abord, elle est brisée. L’arrestation de son père, à ses dix-huit ans, fut comme un coup de poignard dans le dos d’Ashley. Et même si elle a changé de nom, passant de Beauchamp à Seaver, elle reste la jeune fille détruite par la perte d’une présence paternelle. Elle cauchemarde presque toutes les nuits sur cela. Elle est très douce, très compréhensive et surtout très empathique envers les familles des victimes, ce qui peut être considéré comme un moins, ou un plus dans son travail. Elle n’aime pas travailler sur les affaires où le tueur a des enfants, car ça lui rappelle sa propre expérience. Elle semble fragile, du haut de son mètre septante trois et pesant cinquante-neuf kilos toute mouillée, mais est quelqu’un de très difficile à battre : elle fut la plus rapide que le FBI n’eut jamais vu aux parcours du combattant. Très intelligente, observatrice et dotée d’un grand sens logique, elle excelle dans le métier de profiler. Seulement quelques-uns de ses collègues ne la considère pas comme « apte » à pratiquer leur boulot et la rabaisse, croyant qu’elle est parmi eux juste parce que c’est la fille d’un tueur en série qu’Aaron Hotchner, le chef de la première équipe du BAU, a arrêté. Possédant une perspective unique, elle est parfois appelée sur diverses enquêtes sans l’équipe pour donner un coup de main. Elle a peur du noir et des araignées, prête à enfermer quelqu’un dans une pièce avec une de ces bestioles à huit pattes pour qu’elle la tue. Drôle et sociable, il n’est pas difficile de devenir son ami, mais très impliquée dans ses tests pour être diplômée, la jeune agent n’est pas souvent disponible. Ses amis peuvent toujours compter sur elle, à n’importe quelle heure, les considérant comme les seules personne sur cette terre sur qui elle peut compter.